mercredi 20 décembre 2017

Princesses des étoiles

J'avoue, si j'ai craqué pour cet album, c'est à cause de sa couverture magnifique...

Au fin fond de la nuit, là-haut dans les étoiles, vivent des princesses à la beauté et aux pouvoirs infinis. Comme toutes les princesses, elles vivent de fabuleuses histoires, pleines de magie, de mystères, de dangers... et d'amour! Décollage immédiat pour rejoindre Vénus, Mercure, Saturne, Jupiter, Mars, Pluton et Neptune pour un voyage en apesanteur au pays des rêves... 

Lors de la dernière Masse Critique consacrée à la jeunesse, j'étais assez ennuyée car il n'y avait pas vraiment de titres qui me tentaient. Puis cette superbe couverture a accroché mon regard, et j'ai su que si je devais être tirée au sort, ce serait pour celui-là.

Je sais d'ores et déjà qu'il sera au pied de mon sapin, joliment emballé et avec le prénom de ma fille sur son étiquette. Des princesses, des dessins magnifiques, un album (certes un peu lourd encore pour ses mains de petite fille de presque 6 ans) magnifiquement réalisé, je ne pouvais pas passer à côté. 
Je sais qu'elle sera émerveillée, j'entends déjà les "wouah c'est trop beau!" et il fera partie de sa collection de beaux livres, même si pour l'instant elle ne les apprécie pas encore à leur juste mesure.

Cedric Janvier nous offre sept petites histoires sous forme de contes, chacun d'entre elles se passant sur une planète et ayant pour héroïne une princesse différentes.
L'auteur nous parle tour à tour de persévérance, de don de soi, de courage, mais aussi d'amour. Globalement, j'ai apprécié chacune d'entre elles, même si j'ai une préférence pour Saturne, Jupiter et Mercure. 

Il y a certaines histoires pour lesquelles j'aurais aimé davantage de pages car je trouvais que c'était un peu court, alors que pour d'autres le format se suffisait largement à lui-même. Il ne faut cependant pas oublier que ce livre s'adresse avant tout à un jeune public, donc ce format court est totalement justifié, mais il n'empêche que parfois pour moi ce n'était pas assez.

Je vous conseille donc cet album, il vaut largement le détour rien que pour les illustrations, qui sont magnifiques. Les deux dessinatrices ont fait un travail remarquable (j'ai adoré la princesse de Jupiter, qui est celle qui orne la couverture), à chaque histoire sa palette de couleurs, c'est un vrai plaisir pour les yeux.
Que ce soit en histoire du soir pour s'endormir ou juste pour l'évasion, nul doute que cet album plaira à toutes les petites filles princesses!

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 lecture très agréable

Encore merci à Babelio et à leur Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir ce livre!

dimanche 17 décembre 2017

Histoire d'une mère

Ce livre me tentait énormément du fait de son thème, très peu traité car très difficile. J'étais curieuse de voir comment tout cela allait être traité, et j'avoue ne pas avoir été déçue...

Jess n’a que 23 ans quand elle épouse Matt. Un an plus tard, elle est enceinte et folle de joie. Son entourage se réjouit à l’approche de l’heureux événement. Mais quand arrive le jour tant attendu, Jess n’éprouve rien pour sa fille. Pas même de l’affection. Seule face à cette terrible découverte, elle redoute de commettre un geste irréparable.

Cette histoire commence de manière idyllique, façon téléfilm à l'eau de rose de chez M6: un couple fou amoureux, qui a tout pour être heureux, et qui pourtant va peu à peu partir à la dérive.
Matt et Jess viennent de se marier, ils vivent dans une belle maison, et ils ont déjà planifié leur vie future. Mais voilà que cette belle mécanique vient à se gripper quand Jess apprend qu'elle est enceinte. La grossesse se passe relativement bien, Jess est folle de joie malgré quelques doutes, mais tout bascule le jour de l'accouchement: un malaise et une césarienne plus tard, Jess se retrouve maman, sauf qu'elle ne ressent rien. 
Pourtant, on lui avait "promis" une vague d'amour débordant le jour où elle verrait son bébé, alors qu'est-ce qui ne va pas? Est-elle normale? Pourquoi ne ressent-elle rien?

Jess se pose tout un tas de questions, ce que je peux comprendre: on n'arrête pas de nous vanter l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant, on nous répète à l'envi que la maternité est une chose oh combien merveilleuse, que l'on est forcément épanouie pendant la grossesse et que l'on sera une wondermum une fois notre bébé né.

Sauf que parfois, les choses ne se passent pas comme prévu, et la vérité devient alors tout autre. Pour avoir vécu un peu la même chose que Jessica (à savoir une césarienne en urgence, mais fort heureusement sans toutes les complications que notre héroïne se voit forcée de subir), je comprends son ressenti, cette impression que l'on nous a volé la naissance de notre bébé, que l'on est passée à côté de ce côté un peu magique qu'est la rencontre entre bébé et maman, cet instant fragile où on nous pose bébé sur le ventre et où on se dit que wouah, finalement ça en valait la peine.

Sauf que chez Jess, tout cela va prendre une ampleur insoupçonnée. Car si au début elle semblait particulièrement heureuse à l'aidée de devenir mère, très vite ce sentiment est remplacé par autre chose: peur de ne pas savoir comment faire, de ne pas savoir comment gérer les pleurs, de ne pas savoir comment s'occuper de sa fille, de ne pas savoir comment la tenir ou la nourrir...

Jessica m'a fait de la peine, j'ai vraiment eu mal pour elle, à la voir si démunie et si seule face à la joie des autres. Son mari est béat, fou d'amour pour sa fille, et même sa meilleure amie, pourtant anti-bébé, en est totalement gaga. Tous ne comprennent pas pourquoi Jess reste si amorphe alors qu'elle a la chance d'avoir un bébé qui mange et dort bien et qui semble avoir un caractère facile.
Jessica se sent seule et incomprise, elle s'enfonce dans ses idées noires et sa peur panique à l'idée d'être seule avec son bébé.
Bref, Jess sombre, et la chute est d'autant plus dure quand on repense à son bonheur au début du livre.

Nous assistons à cette chute, lente et pourtant inévitable, nous ne sommes que de simples spectateurs et pourtant que j'aurais aimé pouvoir aider cette pauvre maman en détresse, qui bien qu'elle soit entourée reste irrémédiablement seule face au cauchemar qu'est devenu sa vie.
Car personne ne voit rien: du moins, si ses proches trouvent Jessica amorphe, personne ne semble comprendre ce qu'il se passe, personne ne voit le drame bouillonnant sous la surface, pas même le mari bien-aimé qui finit par perdre patience devant sa femme qui passe ses journées sous la couette au point de tout délaisser chez elle.

Jessica s'enfonce dans son malaise, tout lui paraît insurmontable, elle fond en larmes à la moindre occasion, et culpabilise de plus en plus de ne pas réussir à s'occuper de son enfant. 
Cependant, rien ne doit transparaître, Jess veut absolument cacher cette incapacité à aimer son enfant qui lui fait si honte, elle veut continuer à faire comme si tout allait bien, en espérant qu'enfin cette spirale infernale s'arrête et qu'enfin elle réussisse à aimer et à accepter sa fille.

Et puis enfin arrivent des amis qui comprennent ce que Jessica s'évertue à cacher, le mal-être éclate au grand jour et vient le temps de la délivrance. 
Du moins en apparence, car s'il y a des périodes où Jessica semble aller mieux, l'équilibre reste fragile, entre éclaircies et rechutes, jusqu'au jour où l'irréparable se produit...

J'ai adoré ce texte, qui a le mérite de parler d'un sujet on ne peut plus tabou: la dépression post-natale. Peu de femmes sont informées, et même si le nombre de cas reste minoritaire, je trouve important d'en parler. 
On nous parle sans cesse de la maternité rayonnante, de la mère toute-puissante, celle qui donne la vie et aime ses enfants d'un amour inconditionnel, mais on oublie toutes celles pour qui ce n'est pas évident, toutes celles qui, bien qu'elles aient en apparence tout pour être heureuses, se retrouvent finalement dans la situation de Jessica alors même que le bébé était on ne peut plus désiré.

Fort heureusement, la fin, très belle et touchante, apporte un peu de lumière à ce livre somme toute très triste et sombre. Il permet de clore joliment ce livre sur une note d'espoir, qui montre que rien n'est jamais perdu. Il n'empêche que je vous conseille fortement de lire ce livre et de vous informer, car malheureusement cela n'arrive pas qu'aux autres, même quand le bébé est plus qu'attendu et désiré...

lecture très agréable

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Ce livre a été lu dans le cadre du challenge "Un mot, des titres" chez Azilis.
https://aziquilit.com/2017/10/14/challenge-un-mot-des-titres-le-mot-session-52/

Tous les billets pour cette session "Mère" sont disponibles ici!

mardi 12 décembre 2017

Guinevere, la dame blanche

🎃 J'aime tout ce qui se rapporte à la légende arthurienne, et il va sans dire que j'avais hâte de lire cette nouvelle variante de l'histoire d'Arthur et Guenièvre...

🎃 Lorsque Arthur épouse Guinevere de Carmelide, le royaume de Camelot semble retrouver un peu de l'éclat ancien, du temps de l'alliance entre les elfes et les hommes. Merlin met cependant le roi en garde: la beauté et l'apparente fragilité de la jeune reine cachent une nature bien plus effrayante, dont son nom véritable, Gwenwyffar, "Blanc Fantôme" est le sombre présage. Alors que des armées de monstres, qu'on croyait vaincues à jamais, se répandent de nouveau sur les terres des hommes, Camelot s'enfonce peu à peu dans la guerre, les complots et les trahisons. Entre la Dame Blanche et le mage d'Arthur, un combat s'engage pour la survie du royaume.

🎃 De Jean-Louis Fetjaine, j'avais déjà lu Les Chroniques des Elfes que j'avais beaucoup aimées malgré l'ambiance assez sombre qui s'en dégage. N'ayant toujours pas sous la main La trilogie des Elfes, je me suis dit que j'allais tout de même profiter du Pumpkin Autumn Challenge pour me lancer dans cette histoire, que je trouvais parfaite pour une lecture d'automne.

🎃 J'avoue avoir été surprise par cette lecture. Ce n'est pas la première fois que je lis des versions assez différentes de la légende d'Arthur, et là je pense notamment au livre de Bernard Cornwell, qui raconte les choses d'un point de vue parfaitement historique, sans fantaisie ni magie, si bien que l'histoire est au final bien loin de ce que l'on connaît habituellement.

🎃 Ici c'est la même chose, mais j'avoue avoir été un peu dérangée par le point de vue choisi par l'auteur et ce pour une simple raison: le rôle des femmes. Je ne me prétends pas féministe, mais là honnêtement il n'y en a pas une pour racheter l'autre, elles sont toutes mauvaises, menteuses, sorcières, manipulatrices, bref aucun n'est vue de façon positive et c'est un peu dommage.

🎃 Néanmoins, cette version permet d'apporter un autre éclairage sur cette histoire: ici, Arthur est vieux et fatigué, on sent qu'il en a assez. Son mariage avec Guinevere n'est pas heureux et celle-ci ne fait guère d'efforts pour tenter d'aplanir les choses. Merlin semble prêt à quitter le monde des hommes et à les laisser se débrouiller seuls. Lancelot tombe amoureux de la reine, mais ce n'est même pas un amour sincère puisqu'il est victime d'une sorte de maléfice.

🎃 Et pourtant, je ne me suis pas vraiment ennuyée pendant ma lecture. J'ai détesté le personnage de Guinevere, si froide et si distante, mais j'ai aimé ce parti pris choisi par Jean-Louis Fetjaine. Je pense cependant que j'aurais quand même dû lire La trilogie des Elfes d'abord, car toute l'histoire n'en forme finalement qu'une. J'ai ressenti un petit manque de ce côté-là, mais je pense que c'est un ressenti personnel, car il est malgré tout possible de lire ce livre indépendamment sans souci.

🎃 Au final, je dirais que ce livre est une bonne réécriture de la légende arthurienne, on se concentre vraiment sur le côté fantastique/mystique de l'histoire, dommage juste que la vision de la femme soit aussi négative.

🎃 lecture sympa 🎃

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dimanche 10 décembre 2017

Mon bilan de lecture d'octobre et de novembre 2017


Bilan des mois d'octobre et novembre:


En octobre, j'ai lu: 
* L'équivalent des tomes 2 et 3 du Paris des Merveilles, de Pierre Pevel (756 pages, toujours en me fiant aux éditions sorties chez Bragelonne).
* Te laisser partir, de Clare Mackintosh (450 pages).
* L'écarlate de Venise, de Maria Luisa Minarelli (310 pages).
* Trouvez-moi, de J.S. Monroe (400 pages).
* La faucheuse, tome 1, de Neal Shusterman (493 pages). 
* Wild fell, de Michael Rowe (288 pages).
Total: 2697 pages.


En novembre, j'ai lu:  
* Lucy Valentine, tome 1 - Follement, de Heather Webber (318 pages).
* Il est toujours minuit quelque part, de Cedric Lalaury (352 pages).
* Fais-le pour maman, de François-Xavier Dillard (281 pages).
* After Anna, de Alex Lake (397 pages)
* Guinevere, la dame blanche, de Jean-Louis Fetjaine (348 pages)
* Criminal Loft, de Armelle Carbonel (462 pages)
* Département V, tome 1 - Miséricorde, de Jussi Adler-Olsen (489 pages).
* Ewa, de Matthieu Biasotto (310 pages).
Total: 2957 pages.

 

Décidément, les mois se suivent et se ressemblent au niveau bloguesque! Je reprends doucement le fil des chroniques même si je reste à la bourre sur pas mal d'autres choses.
J'ai participé au Pumpkin Autumn Challenge et au Black November, qui m'ot permis de sortir certaines lectures vraiment top de ma PAL.
Je sais déjà quels seront mes challenges livresques de l'année prochaine, je compte reprendre mes préférés quand il y en a d'autres auxquels je sais très bien que je ne reparticiperai pas.

C'est donc parti pour le Cold Winter Challenge, j'ai prévu une PAL assez conséquente afin de pouvoir varier les styles selon mes envies. 
C'est vraiment ma période préférée de l'année, j'adore préparer le sapin, lire au chaud sous un plaid, préparer des sablés et voir l'émerveillement dans les yeux de Pucinette (ouah c'est trop beau les décorations!).

Durant ces deux mois, j'ai lu 5654 pages. Le rythme a un peu ralenti, mais il me convient bien et c'est le principal! ^^



 Je suis en train de lire:
La disparue de Noël, de Rachel Abbott, qui est ma première lecture pour le challenge Cold Winter.


Je compte lire ensuite:  
L'innocence des bourreaux, de Barbara Abel, histoire de mettre un dernier coup de collier à mon challenge ABC polar/thriller.



J'ai acheté:
* La servante écarlate, de Margaret Atwood.
* Lumikko, de Pasi Ilmari Jääskeläienen.
* 13 à table! 2018.



J'ai reçu:
* La prêtresse d'Avalon, de Marion Zimmer Bradley, grâce à la Masse Critique de Babelio.
* Princesses des étoiles, de Cédric Janvier, également grâce à la Masse Critique.
* La disparue de Noël, de Rachel Abbott, grâce à la plateforme NetGalley. 



Et vous, quel est votre bilan pour ces mois d'octobre et de novembre?

samedi 9 décembre 2017

La prêtresse d'Avalon

J'aime tout ce qui touche aux mythologies, même si j'avoue avoir un faible pour la légende arthurienne et pour les Templiers. Aussi, quand j'ai vu ce livre lors de la dernière Masse Critique, je n'ai pas résisté...

Fin du IIIe siècle. Eilan, fille d'une grande prêtresse d'Avalon et d'un prince de Grande-Bretagne, traverse les brumes magiques qui conduisent vers l'autre monde: élevée sur l'île mythique d'Avalon, elle est initiée aux mystères de la Déesse. À dix-huit ans, une vision bouleversante va changer son destin: Constance, un officier romain, deviendra l'homme de sa vie et leur enfant transformera le monde. Prise au cœur d'implacables luttes de pouvoir, celle qu'on appelle désormais Hélène devra-t-elle renoncer aux anciennes coutumes et aux dons que lui a conférés la Déesse?

Il est impossible de ne pas penser à Marion Zimmer Bradley lorsque l'on parle de la légende arthurienne. Je n'ai pas encore lu sa saga des Dames du Lac (les 2 tomes sont dans ma PAL) mais celui-ci me donnait bien envie.
Nous allons suivre Eilan durant toute sa vie, et j'ai naïvement cru que la majeure partie de l'histoire se déroulerait à Avalon. J'aurais compris que ce ne serait pas forcément le cas si j'avais lu le résumé, mais le titre se suffisait à lui-même à mes yeux. De ce point de vue, c'est donc une petite déception, même si on ne peut pas nier que la vie d'Hélène est extraordinaire.

Notre héroïne est la fille de Rian, Haute Prêtresse d'Avalon, qui meurt en lui donnant la vie. Merlin va prédire à cette enfant un destin extraordinaire, au tournant d'une nouvelle ère. 
D'abord élevée par son père, Eilan revient vite à Avalon. Jalousée par certaines, aimée par d'autres, Eilan suit la formation qui fera d'elle une prêtresse, jusqu'au jour où une vision lui montre un avenir bien différent de ce qu'elle espérait.

A partir de cet instant, l'existence d'Eilan va prendre une autre tournure, et là où beaucoup pensaient la voir devenir Grande Prêtresse, elle va choisir un homme et l'amour en la personne de Constance, un officier romain. Avec lui, elle aura un fils, l'Enfant de la prophétie, dont il est dit qu'il changera la face du monde.
Il faudra bien des années à Eilan, devenue Hélène, pour comprendre que ce que l'on vit ne s'accorde pas toujours à ce que l'on avait espéré, et que les visions du futur ne sont pas immuables et varient en fonction de nos choix.

Le monde est effectivement en plein chamboulement, le christianisme s'impose peu à peu comme étant la nouvelle religion, les anciens dieux et rites païens sont oubliés face au culte de l'Unique.
Hélène est le témoin privilégié de cette transformation, la société se retrouve profondément chamboulée, entre martyrs et persécutions. Elle-même est tiraillée entre sa formation de prêtresse et son culte à la Déesse, et la religion chrétienne encore à ses balbutiements.  

Hélène au début erre dans un monde qu'elle ne connaît pas et dont elle ne maîtrise pas les codes; elle qui n'a connu quasiment qu'Avalon est perdue, et pourtant grâce à une incroyable force de caractère elle va s'élever jusqu'aux plus hautes sphères, quitte à parfois s'en mordre les doigts.
Elle aidera son mari et son fils dans leurs carrières politiques, ce dernier étant appelé à connaître un grand destin.

Hélène s’oubliera de diverses façons, tenant à sa manière d'être toujours utile aux autres, et si sa route s'éloigne souvent d'Avalon et de sa formation de prêtresse, elle finit toujours par y revenir d'une manière ou d'une autre, même si bien souvent ce sont par des chemins (très) détournés.
C'est un personnage sans cesse tiraillé entre son amour d'Avalon et celui qu'elle ressent pour sa famille, une femme prête à tous les sacrifices, et même si parfois il lui en coûte elle reste fidèle à ses convictions.

C'est un très beau portrait de femme donc, à mi-chemin entre la vérité historique (on sent tout le travail de recherche effectué par l'auteure) et le côté plus romancé (c'est un personnage dont on sait finalement peu de choses, il a donc été plus facile de lui inventer une vie).
J'ai juste trouvé qu'il y avait parfois quelques longueurs, ce qui est dommage quand on voit à quel point la vie d'Hélène a été riche et pleine de péripéties.
Dommage également que l'on ne soit pas restés plus longtemps à Avalon, mais je compte bien me rattraper à ce propos avec Les Dames du Lac!

lecture agréable

Logo Livraddict

Encore merci à Babelio et à leur Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir ce livre!