Le
combo couverture-résumé a été clairement déterminant dans mon achat de
ce livre. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais quand je l'ai
commencé, mais certainement pas ça...
Richmond, 1880. Chess Standish, la fille de l'une des plus anciennes familles de Virginie, épouse un obscur fermier de Caroline, Nathan Richardson, de sept ans son cadet.
En ce lendemain de guerre civile, l'Amérique toute entière est à reconstruire, et la personnalité forte de Richardson, ses projets ambitieux, ont tout pour séduire Chess. Que Nathan l'ait épousée par intérêt lui importe peu: elle se résigne à n'être pour l'instant que sa brillante associée, car elle sait qu'elle transformera ce mariage de raison en une histoire d'amour...
Je ne peux pas nier que ce livre est bien écrit, d'ailleurs par moments il m'a été difficile de décrocher. Pourtant, il manque singulièrement de souffle, si vous vous attendez à une saga familiale épique et romanesque eh bien passez votre chemin.
Les personnages sont niais, d'ailleurs à la lecture des premières pages je me suis franchement demandé si je n'étais pas en train d’halluciner. Nathan rencontre la fille d'un pasteur itinérant, Lily, dont il tombe immédiatement amoureux. S'ensuit alors une scène surréaliste où il lui déclare ses sentiments et tente désespérément d'agir en homme et en gentleman alors qu'il ressemble plutôt à une bête tentant d'assouvir ses pulsions.
De même, la scène où Chess rencontre Nathan est elle aussi digne d'un mauvais roman à l'eau de rose, même si sa réaction semble un peu plus naturelle. Chess s'émeut en effet de voir Nathan torse nu, chose impensable au vu des mœurs de l'époque. Mais là encore cette espèce d'amour au premier regard m'a parue mièvre au possible.
Je ne peux pourtant pas dire que je n'ai pas aimé cette histoire, j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de Nathan et Chess, voir leur développement en tant que producteurs de cigarettes. Leur acharnement va s'avérer payant, de petits producteurs de feuilles de tabac ils vont peu à peu s'imposer et compter parmi les leaders de l'industrie de la cigarette.
Même si j'ai adoré toute cette partie, j'avoue avoir été un peu larguée par les termes techniques employés par l'auteure. On sent qu'elle maîtrise son sujet, la bataille entre petits producteurs et magnats déjà installés est bien retranscrite et comble un peu la platitude du récit en y apportant quelques rebondissements bienvenus.
Car à côté de cela, on se contente de suivre la vie de Nathan et Chess, entre hauts et bas. Chess ne désespère pas de se faire aimer de Nathan, qui de son côté se contente de la traiter comme une partenaire et de jouer au minimum son rôle de mari.
Je trouve vraiment dommage que leur histoire reste aussi plate et sans rebondissements notables, si on y ajoute les fréquentes ellipses temporelles qui m'ont elles aussi perdues, cela me laisse une impression d'inachevé que la fin ne parvient hélas pas à rattraper.
Je me suis d'ailleurs demandé s'il s'agissait bien de la fin du roman tant celle-ci est abrupte, j'ai même pensé qu'il me manquait des pages. Le roman se clôture en pleine action, chose que j'ai trouvée assez étrange et inhabituelle.
J'ai l'impression d'être très dure avec ce livre, mais il faut hélas avouer que les qualités ont bien du mal à contrebalancer tous les petits défauts que j'ai pu y trouver.
Richmond, 1880. Chess Standish, la fille de l'une des plus anciennes familles de Virginie, épouse un obscur fermier de Caroline, Nathan Richardson, de sept ans son cadet.
En ce lendemain de guerre civile, l'Amérique toute entière est à reconstruire, et la personnalité forte de Richardson, ses projets ambitieux, ont tout pour séduire Chess. Que Nathan l'ait épousée par intérêt lui importe peu: elle se résigne à n'être pour l'instant que sa brillante associée, car elle sait qu'elle transformera ce mariage de raison en une histoire d'amour...
Je ne peux pas nier que ce livre est bien écrit, d'ailleurs par moments il m'a été difficile de décrocher. Pourtant, il manque singulièrement de souffle, si vous vous attendez à une saga familiale épique et romanesque eh bien passez votre chemin.
Les personnages sont niais, d'ailleurs à la lecture des premières pages je me suis franchement demandé si je n'étais pas en train d’halluciner. Nathan rencontre la fille d'un pasteur itinérant, Lily, dont il tombe immédiatement amoureux. S'ensuit alors une scène surréaliste où il lui déclare ses sentiments et tente désespérément d'agir en homme et en gentleman alors qu'il ressemble plutôt à une bête tentant d'assouvir ses pulsions.
De même, la scène où Chess rencontre Nathan est elle aussi digne d'un mauvais roman à l'eau de rose, même si sa réaction semble un peu plus naturelle. Chess s'émeut en effet de voir Nathan torse nu, chose impensable au vu des mœurs de l'époque. Mais là encore cette espèce d'amour au premier regard m'a parue mièvre au possible.
Je ne peux pourtant pas dire que je n'ai pas aimé cette histoire, j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de Nathan et Chess, voir leur développement en tant que producteurs de cigarettes. Leur acharnement va s'avérer payant, de petits producteurs de feuilles de tabac ils vont peu à peu s'imposer et compter parmi les leaders de l'industrie de la cigarette.
Même si j'ai adoré toute cette partie, j'avoue avoir été un peu larguée par les termes techniques employés par l'auteure. On sent qu'elle maîtrise son sujet, la bataille entre petits producteurs et magnats déjà installés est bien retranscrite et comble un peu la platitude du récit en y apportant quelques rebondissements bienvenus.
Car à côté de cela, on se contente de suivre la vie de Nathan et Chess, entre hauts et bas. Chess ne désespère pas de se faire aimer de Nathan, qui de son côté se contente de la traiter comme une partenaire et de jouer au minimum son rôle de mari.
Je trouve vraiment dommage que leur histoire reste aussi plate et sans rebondissements notables, si on y ajoute les fréquentes ellipses temporelles qui m'ont elles aussi perdues, cela me laisse une impression d'inachevé que la fin ne parvient hélas pas à rattraper.
Je me suis d'ailleurs demandé s'il s'agissait bien de la fin du roman tant celle-ci est abrupte, j'ai même pensé qu'il me manquait des pages. Le roman se clôture en pleine action, chose que j'ai trouvée assez étrange et inhabituelle.
J'ai l'impression d'être très dure avec ce livre, mais il faut hélas avouer que les qualités ont bien du mal à contrebalancer tous les petits défauts que j'ai pu y trouver.
lecture sympa, sans plus