Je cherchais un livre pour me changer les idées après la déception de Comme un conte. Sur les conseils de mes followers instagram, je me suis donc lancée dans celui-ci, sans rien en savoir...
Pour ses dix-neuf ans, Vincent s’est offert un parricide. Il a tué son bourreau. Mais peut-on vraiment se libérer de l’emprise du Mal? Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire? Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s’accepter… pour atteindre la délivrance, sa résilience.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque j'ai commencé ce livre. J'en avais eu de très bons échos, on me l'a plus que chaudement recommandé, mais je n'avais pas lu le résumé ni rien et me suis donc lancée à l'aveugle. Et je me suis pris une claque. Monumentale. Magistrale. Le dernier bouquin à avoir eu cet effet-là sur moi, c'est Le faire ou mourir de Claire-Lise Marguier.
Plus un drame qu'un thriller, ce livre m'a bouleversée. Si vous le commencez, prévoyez de ne rien faire d'autre durant les heures qui vont suivre: impossible de lâcher ce livre avant de l'avoir fini! Pour ma part, je l'ai commencé en soirée et l'ai terminé le lendemain matin, mais j'en ai rêvé la nuit, me levant même avant le réveil afin de pouvoir terminer cette lecture seule, au calme. Et aussi pour pouvoir pleurer en douce tellement j'ai été touchée par cette histoire.
Plus un drame qu'un thriller, ce livre m'a bouleversée. Si vous le commencez, prévoyez de ne rien faire d'autre durant les heures qui vont suivre: impossible de lâcher ce livre avant de l'avoir fini! Pour ma part, je l'ai commencé en soirée et l'ai terminé le lendemain matin, mais j'en ai rêvé la nuit, me levant même avant le réveil afin de pouvoir terminer cette lecture seule, au calme. Et aussi pour pouvoir pleurer en douce tellement j'ai été touchée par cette histoire.
Dans ce livre nous suivons Vincent, un jeune homme malade qui sert de punchingball à son père, qui prend un malin plaisir à l'humilier et à le traiter comme un moins que rien.
Soucieux de plaire à ce père colérique et brutal, Vincent rejoint la bande formée par les fils des amis de ce dernier, des brutes épaisses qui aiment casser de l'homosexuel et de l'Arabe. Vincent va déverser sa rancœur sur eux, pour une fois qu'il trouve plus faible que lui il n'hésite pas et en profite: il frappe pour oublier la douleur et la colère, après tout ce ne sont que des pédales dont l'orientation sexuelle est forcément une maladie et des sangsues qui pompent la France, on peut donc bien leur taper dessus!
Bref, le personnage paraît exécrable au premier abord, et pourtant qu'est-ce que je l'ai aimé! Je me suis profondément attachée à lui car il est juste humain, avec des failles et des faiblesses.
C'est un livre très noir, très dur, mais aussi très bouleversant. Le jour de ses dix-neuf ans, Vincent tue son bourreau. Il espère ainsi connaître enfin la délivrance et se fout totalement des conséquences de son acte. La prison? Ca ne lui fait pas peur. C'est un jeune homme en colère, il semble que rien ne puisse le toucher.
Et pourtant... En prison, Vincent va faire la rencontre qui pourrait bien donner un nouvel élan à sa vie. Il se voit offrir une possible rédemption, sauf qu'elle va lui apparaître sous les traits d'un jeune Arabe homosexuel, Yassir. Car comble de malchance pour Vincent, il se sent attiré par les hommes et par la danse.
Imaginez un peu la tête de Franck, son père, brutal, raciste et homophobe: déjà que son gamin est malade, si en plus il aime des trucs de pédale, qu'est-ce qu'il va bien pouvoir faire de lui? Alors il brise ses rêves, un à un, jusqu'à franchir le point de non retour.
Oui, le manque d'amour peut tuer. Entouré d'une mère distante qui ferme les yeux sur la situation et d'un père qui parle avec les poings, Vincent n'a pas eu de chance. Et le problème, c'est que des Vincent, il y en a des milliers.
Il faudra que Vincent connaisse la prison et Yassir pour comprendre qu'il n'a rien fait de mal, que l'amour peut se conjuguer avec un autre homme et être beau. Vincent a peur de ressembler un jour à son père, peur que les gènes ne lui transmettent sa soif pour la violence, peur de s'accepter tel qu'il est, honteux de ressentir une telle attirance pour Pedro d'abord puis pour Yassir, qui a en plus le malheur d'être Arabe. Pourtant Yassir ne va rien lâcher et va tenter de montrer à Vincent que l'amour mérite d'être vécu.
Pourtant, ce roman n'est pas une romance homosexuelle, autant vous prévenir tout de suite, il n'y a rien de graveleux ou quoi que ce soit.
La fin m'a secouée comme jamais, c'était si triste et en même temps si beau que j'ai pleuré comme une madeleine en la lisant. Sensations fortes garanties...
Ce court roman est un magnifique hymne à la vie, à l'amour, et à l'acceptation de soi, qu'importent les préjugés.
Vincent aurait pu être simplement ce que son père avait fait de lui (au choix: un garçon humilié que l'on habille en fille ou un jeune paumé qui frappe plus faible que lui pour se sentir enfin exister), mais il choisira au final d'être lui, juste lui, tel qu'il est vraiment. C'est ce qui fait la force de ce récit. Et c'est beau.
Résilience est un roman fort, sombre, mais qui cache une part de lumière magnifique et des sentiments extrêmement forts. A lire d'urgence!
Soucieux de plaire à ce père colérique et brutal, Vincent rejoint la bande formée par les fils des amis de ce dernier, des brutes épaisses qui aiment casser de l'homosexuel et de l'Arabe. Vincent va déverser sa rancœur sur eux, pour une fois qu'il trouve plus faible que lui il n'hésite pas et en profite: il frappe pour oublier la douleur et la colère, après tout ce ne sont que des pédales dont l'orientation sexuelle est forcément une maladie et des sangsues qui pompent la France, on peut donc bien leur taper dessus!
Bref, le personnage paraît exécrable au premier abord, et pourtant qu'est-ce que je l'ai aimé! Je me suis profondément attachée à lui car il est juste humain, avec des failles et des faiblesses.
C'est un livre très noir, très dur, mais aussi très bouleversant. Le jour de ses dix-neuf ans, Vincent tue son bourreau. Il espère ainsi connaître enfin la délivrance et se fout totalement des conséquences de son acte. La prison? Ca ne lui fait pas peur. C'est un jeune homme en colère, il semble que rien ne puisse le toucher.
Et pourtant... En prison, Vincent va faire la rencontre qui pourrait bien donner un nouvel élan à sa vie. Il se voit offrir une possible rédemption, sauf qu'elle va lui apparaître sous les traits d'un jeune Arabe homosexuel, Yassir. Car comble de malchance pour Vincent, il se sent attiré par les hommes et par la danse.
Imaginez un peu la tête de Franck, son père, brutal, raciste et homophobe: déjà que son gamin est malade, si en plus il aime des trucs de pédale, qu'est-ce qu'il va bien pouvoir faire de lui? Alors il brise ses rêves, un à un, jusqu'à franchir le point de non retour.
Oui, le manque d'amour peut tuer. Entouré d'une mère distante qui ferme les yeux sur la situation et d'un père qui parle avec les poings, Vincent n'a pas eu de chance. Et le problème, c'est que des Vincent, il y en a des milliers.
Il faudra que Vincent connaisse la prison et Yassir pour comprendre qu'il n'a rien fait de mal, que l'amour peut se conjuguer avec un autre homme et être beau. Vincent a peur de ressembler un jour à son père, peur que les gènes ne lui transmettent sa soif pour la violence, peur de s'accepter tel qu'il est, honteux de ressentir une telle attirance pour Pedro d'abord puis pour Yassir, qui a en plus le malheur d'être Arabe. Pourtant Yassir ne va rien lâcher et va tenter de montrer à Vincent que l'amour mérite d'être vécu.
Pourtant, ce roman n'est pas une romance homosexuelle, autant vous prévenir tout de suite, il n'y a rien de graveleux ou quoi que ce soit.
La fin m'a secouée comme jamais, c'était si triste et en même temps si beau que j'ai pleuré comme une madeleine en la lisant. Sensations fortes garanties...
Ce court roman est un magnifique hymne à la vie, à l'amour, et à l'acceptation de soi, qu'importent les préjugés.
Vincent aurait pu être simplement ce que son père avait fait de lui (au choix: un garçon humilié que l'on habille en fille ou un jeune paumé qui frappe plus faible que lui pour se sentir enfin exister), mais il choisira au final d'être lui, juste lui, tel qu'il est vraiment. C'est ce qui fait la force de ce récit. Et c'est beau.
Résilience est un roman fort, sombre, mais qui cache une part de lumière magnifique et des sentiments extrêmement forts. A lire d'urgence!
coup de cœur!