Cela faisait quelque temps que je n'avais pas lu de livre de Ken Follett. L'erreur est aujourd'hui réparée avec Le scandale
Modigliani.
Nous sommes en présence d'une édition inédite d'un des premiers romans de Ken Follett, et cela se ressent: le style est moins incisif et les personnages, moins fouillés, manquent de profondeur. Sans doute est-ce la raison pour laquelle il n'avait pas voulu le publier jusqu'ici. On est en effet bien loin des grandes sagas comme Les Piliers de la Terre...
Le scandale Modigliani est un roman court, et son style léger donne un peu de rythme et de pétillant à une intrigue quelque peu pâlichonne.
Une jeune étudiante, qui a choisi de parler dans sa thèse des effets du haschich sur la peinture, découvre l'existence d'une toile peinte par Modigliani sous l'influence de la drogue. Elle décide donc de se lancer sur les traces du chef-d’œuvre perdu. Seulement voilà, elle n'est pas la seule à convoiter ce trésor: un galeriste en proie à des soucis domestiques et financiers, et un collectionneur de tableaux sont aussi sur ses traces.
Ajoutez à cela des faussaires doués et ingénieux qui décident de peindre des faux afin de se venger de ceux qui les ont sous-estimés, et vous obtenez ce qui est qualifié de "course-poursuite échevelée" dans le résumé du roman. Certes, les protagonistes voyagent de Londres à Rimini en passant par Paris, mais c'est tout de même un peu mince...
Si vous vous attendez également à trouver entre ces pages plus de renseignements sur le monde de l'art, sur le commerce des tableaux ou sur Modigliani lui-même, passez votre chemin: ce n'est malheureusement pas ici que vous trouverez ce que vous êtes venu chercher...
lecture décevante
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