dimanche 29 janvier 2017

Joyeux suicide et bonne année!

J'ai commencé ce roman pleine d'optimisme, ne sachant pas trop à quoi m'attendre mais persuadée que j'allais passer un bon moment. Si les choses n'ont pas été catastrophiques, ça n'a pas non plus été l'éclate totale.

"Tu fais quoi à Noël?
Moi je me suicide, et toi?"
Bien sûr, dit comme ça, ça peut paraître sinistre, mais à quarante-cinq ans c’est ma meilleure option. Ce n’est pas comme si je faisais des malheureux autour de moi. Comme si j’abandonnais mari et enfants. Je n’ai ni chien ni chat. Même pas un perroquet pour me pleurer.
Et puis ça me laisse deux mois pour faire connaissance avec mon vrai moi.
Deux mois c’est court. Ou long, ça dépend de ce qui se passe, en fait.

Dans ce livre, nous faisons donc connaissance avec Sylvie, une femme qui a une carrière bien remplie mais qui, côté cœur, connaît plutôt une traversée du désert. Ne supportant plus sa solitude et déprimée à l'approche de Noël, elle décide de se suicider. Cependant, afin d'être vraiment sûre de faire le bon choix, elle décide d'aller consulter un psy, des fois qu'elle ferait erreur, on ne sait jamais.

Ce roman nous amène à découvrir une femme malheureuse qui ne sait plus apprécier la vie et qui pense que tout ce qui lui reste, c'est la mort. Sa thérapie va cependant lui permettre de réviser son jugement et nous allons assister à la renaissance de Sylvie, qui va comprendre que le travail ne représente pas tout et qu'avoir une vie privée est nécessaire pour parvenir à un certain équilibre.

Là où le bât blesse, c'est que ce portrait est réalisé de manière un peu trop grossière. Les ficelles sont un peu trop grosses, surtout en ce qui concerne la jeune collègue de Sylvie, assez stéréotypée, et la rencontre avec l'homme qu'elle va lui présenter et qui va devenir son petit ami.
Mais le pire, c'est que le vocabulaire choisi est beaucoup trop familier et même vulgaire. La scène chez l'esthéticienne aurait pu être franchement drôle, mais l'effet retombe à plat du fait de cette vulgarité déplacée.

Dommage donc que ce petit roman sympathique, qui met en scène la renaissance d'une femme qui se découvre plus vivante qu'elle ne le croyait et qui va réussir grâce aux autres à s'ouvrir, à s'assumer et à dépasser ses complexes, soit gâché par un style qui, à force de vouloir la jouer provoc', a fini par me lasser.

lecture sympa, sans plus...

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2 commentaires:

  1. Je n'aime pas du tout le vulgaire dans mes lectures alors, clairement, je ne compte pas lire cette histoire ... surtout si le tout paraît trop gros.

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    1. Oui vraiment cette vulgarité était déplacée, je pense qu'il y avait moyen d'être drôle avec un peu plus de finesse...

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