jeudi 24 novembre 2016

Throwback Thursday Livresque #4

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Il s'agit d'un nouveau rendez-vous qui a lieu sur le blog de BettieRose Books. Il s’agit de parler d’une lecture plus ancienne sur un thème en particulier.


Cette semaine, le thème est: Thanksgiving, pardon, seconde chance. Et là, je vous avoue que j'ai galéré comme pas permis pour trouver un livre qui colle à ce thème! Car il faut bien avouer que je n'ai pas (ou très peu) de lectures qui en parlent. J'ai bien pensé à Désolée, je suis attendue d'Agnès Martin-Lugand, mais je l'ai lu il n'y a pas longtemps, ou encore à La liste de mes envies, mais finalement je l'ai trouvé trop pessimiste. 
Je me suis donc tournée vers un livre qui a été un très joli coup de cœur, où un homme qui vient de mourir se voit offrir une chance de sauver celle qu'il aime...

 


Il s'agit de Si un jour la vie t'arrache à moi, de Thierry Cohen!



Gabriel, brillant homme d'affaires, est issu d'une famille aisée; Clara est danseuse, et vient d'un milieu modeste. Ils n'étaient pas faits pour se rencontrer, encore moins pour s'aimer, et pourtant, contre l'avis de leurs parents et amis, ils décident de vivre pleinement leur histoire.
Ils sont jeunes, amoureux, et pourtant le destin décide de s'en mêler: un accident les sépare, et Gabriel a huit jours pour sauver Clara. Mais comment faire quand on est déjà mort?
 

J'avoue, j'avais été prise aux tripes par ce roman que j'ai dévoré, le finissant en pleurant comme une madeleine. C'est une très belle histoire sur deux jeunes gens qu'a priori tout sépare, mais qui vont tenter de s'aimer envers et contre tout, allant jusqu'à défier la mort afin d'avoir une seconde chance d'être heureux.

mardi 22 novembre 2016

Top Ten Tuesday #133





Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et est désormais repris en français sur le blog de Froggy.


Voici le thème du jour:  Les 10 sagas que j'aimerais lire mais que je n'ai pas encore commencées.



1. L'assassin royal de Robin Hobb. C'est vrai, 13 tomes je trouve ça un peu long, mais puisque je les ai tous dans ma tablette, je me dis qu'il faudra bien que je la commence un jour, surtout vu les bons échos que j'ai entendu dessus...

2. La première loi de Joe Abercrombie. J'ai plein de livres de cet auteur dans ma PAL, pourtant je n'en ai encore lu aucun...

3. Damné de Hervé Gagnon. Un résumé plus que tentateur, je ne sais pas ce qui me retient (encore!) de me jeter sur cette série!
 
4. Troie de David Gemmell. Est-ce parce qu'il n'y a pas Druss que je n'ai pas encore succombé à cette série? Ouais, p'têt bien...

5. Havrefer de Richard Ford.

6. La passe-miroir de Christelle Dabos, mais cela devrait vite être résolu puisque je compte lire le tome 1 pour le challenge Cold Winter.

7. La série Lizzie Martin d'Ann Granger. J’adore les polars victoriens, cela devrait donc être une excellente lecture, même si l'avis de Maureen du Bazar de la littérature m'a un chouia refroidie...

8. La dague et la fortune de Daniel Hanover, dont je désespère de voir la suite paraître en poche...

9. Haut Royaume de Pierre Pevel.

10. Les lames du cardinal de Pierre Pevel une fois encore. 



Et voilà pour moi! En voyant tout ça, je me dis qu'il faudrait peut-être que je me bouge les fesses! Et pour vous, quelles sont les 10 sagas que vous n'avez pas encore lues mais que rêvez de découvrir?

lundi 21 novembre 2016

Accords parfaits

Quand j'ai vu ce livre exposé en bonne place dans mon centre culturel, j'ai été attirée par la magnifique couverture. Ajoutez à cela le résumé plus que prometteur, il n'en fallait pas plus pour me convaincre. Hélas, les beaux écrins ne renferment pas toujours les plus belles perles...

Un été, Arno rencontre Sara sur une plage, il a quinze ans, elle en a treize. C'est le coup de foudre immédiat. Des années plus tard, violoncelliste à la Scala, marié à Sara, père de trois enfants, Arno pense avoir atteint le bonheur parfait. Pourtant, quatre jours avant Noël, Sara disparaît, laissant sur la table de la cuisine un billet laconique pour toute explication. Commence alors pour Arno une quête à travers l'Italie à travers le passé de sa femme. Du coup de foudre adolescent au désenchantement de la vie de couple, peut-on jamais vraiment connaître la personne qu'on aime? 

J'attendais beaucoup de ce roman. Trop même, sans doute. Résultat? Je ressors déçue de cette lecture. Le résumé et la couverture avaient pourtant tout pour me plaire, seulement voilà, ce résumé m'a vendu quelque chose que je n'ai pas retrouvé dans l'histoire.

Déjà, je me suis perdue dans la chronologie. En voyant les personnages, difficile en effet de les imaginer proches de la cinquantaine tant leur comportement les fait paraître plus jeunes. De plus, il y a de nombreux flashbacks, Arno nous raconte sa rencontre avec Sara, puis leur lune de miel, il revient au présent, puis repart dans le passé... Si encore il prévenait qu'il partage un souvenir, ça pourrait aller, mais là rien, on saute du présent au passé et vice-versa mais sans rien pour nous expliquer. Du coup, j'étais totalement larguée.

De plus, il y a pas mal de personnages secondaires, et là encore j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver, entre les parents de Sara, ceux d'Arno, leurs enfants, les amis... Je me suis également perdue géographiquement, je ne connais rien à l'Italie du coup difficile de se projeter dans les différents lieux évoqués par Arno. Sachant qu'en plus les personnages ont chacun un endroit qu'ils adorent et où ils vont se réfugier, ça a été une véritable catastrophe.

Sara est le personnage central du livre, et pourtant elle brille singulièrement par son absence. On ne la croise pas une seule fois, elle n'est présente que par la lettre qu'elle laisse à Arno, les évocations faites par ses parents et les souvenirs qu'ont les gens d'elle.
Elle part un beau matin, laissant ses trois enfants derrière elle, enfants qui bizarrement semblent plutôt bien prendre la chose. Sont-ils au courant de quelque chose? Sara leur a-t-elle fait part de ses projets? Nous n'en saurons jamais rien, même si je la soupçonne d'avoir mis sa fille aînée dans la confidence. Il est vrai que ses enfants sont quand même grands, mais pour moi ce n'est pas une excuse, on n'abandonne pas ses enfants quand ils ont six ou treize ans même si on estime qu'ils ont moins besoin de nous!

Vous comprendrez donc que j'ai eu du mal à m'attacher à Sara. En fait, j'ai eu du mal avec quasiment tous les personnages. Avec les parents d'Arno et Sara, qui semblent se désintéresser totalement de la fuite de cette dernière, et avec Arno, qui au début est vraiment énervé (et encore, le mot est faible) face à la disparition de sa femme.

Et c'est là que pour moi le bât blesse: dans le résumé, on nous dit qu'Arno commence une quête à travers l'Italie pour tenter de retrouver Sara. Oui mais non, il faut quand même qu'on arrive aux deux tiers du livre bien tassés avant qu'il commence à se bouger. Alors oui, il pose des questions, se rend compte que Sara a menti sur pas mal de choses, mais moi qui l'imaginait partir sillonner les routes italiennes, bah je me suis fourré le doigt dans l’œil, et jusqu'au coude.
Oui Arno part en quête de la vérité, il interroge des amis de Sara, son ex, oui effectivement il va à Rome, puis revient à Milan, part pour la mer ou la campagne (j'ai oublié les noms, vous m'excuserez ^^'), mais honnêtement je m'attendais à autre chose.

En fait, Accord parfaits est un roman sur le couple, qui se délite au fur et à mesure que le temps passe. Que reste-t-il quand la routine prend peu à peu le dessus? Arno et Sara n'ont pas su se préserver, les petits détails qui agacent finissent par prendre le pas sur ceux qui attendrissent, c'est en fait un roman sur l'usure des sentiments et sur la fin d'un couple.

Arno aime la musique, on a l'impression qu'il ne vit que pour ça: il connaît peu les habitudes de ses enfants et s’aperçoit qu'en fait il ne connaît pas du tout sa femme. Au fur et à mesure qu'Arno découvre la vérité sur Sara, il comprend qu'au final il n'a pas su l'aimer comme il le fallait, qu'il ne lui a pas donné ce qu'elle attendait. Il n'a pas su voir ses blessures, contrairement à d'autres, et il se rend compte que sa rancœur à son égard était injustifiée. Certes, elle a menti, mais Arno n'est pas non plus blanc comme neige.

Finalement, Arno va ressortir grandi de cette épreuve. Quant à Sara, nous ne saurons rien de ses pensées, puisqu'elle reste absente jusqu'au bout, jusqu'à cette fin qui semble remettre les choses dans le bon ordre.
Au final, si on fait exception des aller-retours entre passé et présent totalement brouillons, c'est une lecture agréable pour qui aime disséquer l'intimité d'un couple qui va mal. J'attendais une reconquête d'un amour perdu, de ce côté-là oui j'ai été déçue, et je pense que je ne me serais peut-être pas retournée sur ce livre si j'avais su de quoi il parlait vraiment.
lecture sympa, sans plus

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samedi 19 novembre 2016

J'ai ouvert votre lettre...

Je ne suis pas une grande fan des romans se basant exclusivement sur des échanges de mails, mais celui-ci avait un résumé suffisamment accrocheur pour que m'y intéresse de plus près...

Une lettre reçue par erreur, et voilà que Marguerite s’emballe en envoyant un mail à l’expéditeur, un certain Archibald. Ils n’ont rien en commun, à part leur âge, leur célibat et leurs expériences sentimentales déçues. Marguerite est ouverte, bavarde, sincère, agaçante. Archibald est taiseux, bourru, imprévisible, attachant. Et pourtant, une relation épistolaire improbable et mouvementée débute entre ces deux célibataires endurcis...
Jusqu'où les mènera-t-elle? Prendront-ils enfin conscience que leur bonheur ne dépend que d'eux?

J'avoue, les romans épistolaires, ce n'est pas trop mon truc... Autant j'ai adoré Les liaisons dangereuses, autant mes autres tentatives avec ce genre ont été un échec total: je me rappelle encore ma cuisante déception avec Quand souffle le vent du nord et plus encore avec sa suite, La septième vague...
Il n'empêche que le résumé de ce livre-ci a réussi à titiller ma curiosité, j'étais curieuse de rencontrer Archibald et Marguerite (rien que les prénoms déjà, ça annonçait la couleur ^^), du coup je tiens à remercier NetGalley  pour m'avoir permis de découvrir ce livre. 

Quand j'ai commencé ce livre, j'étais franchement enthousiaste. Marguerite reçoit une lettre par erreur, et elle est tellement touchée par son contenu qu'elle décide d'écrire à son expéditeur. Seulement voilà, ce dernier prend assez mal le fait qu'une inconnue ait ouvert la lettre alors qu'elle ne lui était pas destinée. Marguerite ne se laisse pas démonter, et c'est ainsi que débute son improbable correspondance avec Archibald.

Certains passages m'ont franchement fait sourire, Marguerite a de la répartie et un certain sens de l'humour, Archibald est plutôt ours mal léché, mais il faut avouer qu'ils forment un couple attendrissant. Leurs échanges m'ont parfois mis du baume au cœur, d'autres m'ont paru un peu tirés par les cheveux. 
J'avoue également qu'à la place de Marguerite il y a certaines fois où j'aurais coupé court. Archibald est plutôt soupe au lait, il s'emporte facilement, mais parfois il dépasse les bornes. Pour ma part, il me parle comme il le fait avec Marguerite, mais je l'envoie sur les roses et ciao! Mais Marguerite reste, est-ce un effet de la solitude? Sans doute, mais cela n'excuse pas tout!

Marguerite a un lien particulier avec sa famille, elle travaille avec ses parents et ses frères, et si j'ai bien compris vit chez eux ou en tout cas très près de chez eux. Elle n'a pas vraiment coupé le cordon, avoue elle-même chercher l'approbation de son père, rêve de partir en voyage mais n'ose pas. J'avoue que plus d'une fois j'ai eu envie de la secouer et de lui dire "mais casse-toi de là!" 
On voit bien qu'elle est en souffrance et je pense sincèrement que prendre son indépendance lui ferait un bien fou.

Archibald, lui, est flic. Il accepte de rendre service à sa supérieure en logeant sa cousine Jacqueline, fraîchement séparée, sans le sou et sans travail. Après un début de cohabitation difficile, tous les deux s'entendent bien, et Archibald s'ouvre et s'épanouit au contact de ces deux femmes. Bon, lui aussi a des soucis au niveau des relations humaines, le côté bourru ressort un peu trop souvent, mais je le trouve moins "givré" que Marguerite.

Vous l'aurez donc compris, autour de nos deux protagonistes évolue toute une galerie de personnages secondaires: Vincent, le collègue d'Archibald, les parents de Marguerite, ses frères, les épouses et les ex, Jacqueline... Et là, j'avoue que je me suis perdue. Plus j’avançais, plus j'avais de mal à me rappeler qui étaient Valérie, Elena, Katia, Ana...
La surabondance de personnages secondaires finit par desservir le livre, alors que l'histoire commençait vraiment bien et était franchement sympa.

De même, une fois la moitié atteinte, j'ai commencé à trouver le temps un peu long, je trouvais que l'on tournait en rond. Ca sentait l'embourbement, mais finalement l'auteur réussit à trouver de nouvelles idées qui lui permettent de rebondir et de continuer son histoire.
Pour autant, j'ai trouvé la deuxième moitié plus longue, on avançait beaucoup plus doucement, et là j'ai eu du mal à continuer ma lecture.

La fin est également prévisible, mais pas désagréable. On se pose pas mal de questions, les choses dérapent du côté de Marguerite et il y a du chamboulement dans l'air pour Archibald. 

J'ai l'impression d'avoir surtout parlé des côtés négatifs de ce livre, alors qu'il était quand même loin d'être désagréable. Je pense quand même qu'il conviendra plus aux personnes aimant les personnages farfelus et les romans épistolaires, entièrement composés de mails, ce qui n'est pas forcément mon cas. Je trouve qu'au bout d'un moment ce type d'échanges devient lassant, on tourne très vite en rond, j'ai besoin de vrais dialogues, d'une vraie rencontre, d'un vrai face à face, et du coup forcément je reste sur ma faim.
J'avais de grands attentes, toutes n'ont pas été atteintes, mais il n'en reste pas moins que j'ai passé un bon moment en compagnie de nos deux célibataires!

Pour autant, Marguerite et Archibald vont-ils franchir le pas ultime, celui de la rencontre? Pour le savoir, il vous faudra lire ce livre!

lecture sympa

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vendredi 18 novembre 2016

La mort en tête

Lire un roman de Sire Cédric est toujours un vrai plaisir, et je trouve que Halloween est sans conteste la période idéale pour me plonger dans un de ses livres. Je me suis donc réservé ce tome exprès pour pouvoir le lire cet automne...

Le duo d’enquêteurs Eva Svärta/Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture… Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique.
Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident? Comment est vraiment mort cet enfant?
Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa, un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne.
Eva ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…

Que dire, si ce n'est qu'une fois encore je me suis régalée avec ce roman, même si j'avoue avoir un peu moins accroché avec la pointe de fantastique présente dans les romans de l'auteur. Enfin non, pas le fantastique en lui-même, mais plutôt son explication et son origine. Mais cela n'est qu'un détail, car j'ai littéralement dévoré ce roman, comme à peu près tout ce que j'ai pu lire de Sire Cédric.

J'ai commencé ce livre avec une pointe d'appréhension: Alexandre et Eva sont en couple, malgré la distance qui les sépare ils sont heureux ensemble, Eva est même enceinte. Elle est fatiguée, stressée, son instinct ne fonctionne plus aussi bien, elle a des sautes d'humeur, bref je craignais qu'un la retrouve diminuée, mais il n'en est rien. Elle continue à assurer, et ça vaut mieux pour elle, vu ce qui l'attend!

Car il semblerait bien qu'un taré l'a prise pour cible. Il la suit, est au courant de ses moindres mouvements, essaie de la tuer à plusieurs reprises en réussissant toujours à fuir. Mais le pire, c'est qu'il réussit à chaque fois à retourner les apparences en sa faveur, si bien que ce sont Eva et Alexandre qui se retrouvent pris au piège et ciblés: de victimes, on les prend alors pour les bourreaux, et c'est une vraie chasse à l'homme qui commence.

Je n'ose pas en dire plus de peur de vous spoiler, sachez cependant que ce roman est un vrai page turner qu'il est difficile de reposer une fois qu'on l'a commencé. Le rythme est soutenu, les rebondissements s'enchaînent, c'est trépidant, haletant, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Ajoutez à cela la plume si particulière de l'auteur (oui je suis définitivement fan de son style!) et vous avez tous les ingrédients réunis pour passer un excellent roman.

Alexandre et Eva forment un couple attachant, tous les deux se sont bien trouvés! La grossesse d'Eva la rend plus forte et aussi plus fragile, j'ai compris ses angoisses, ses peurs et ses doutes, elle suit une belle évolution, tout comme Alexandre, que j'ai aimé voir protecteur tout en conservant son côté ours des cavernes. Bref, ce tome bouscule les codes, et j'ai adoré ça!

Seul petit bémol: le tueur. Certes, c'est un vrai psychopathe et il m'a fait froid dans le dos! Seulement, il passe limite pour un surhomme à sans cesse réussir à se dérober et à s'en sortir indemne. Il faut attendre un bon moment avant qu'Eva ne comprenne ce qui lui arrive, et même alors elle ne réussit pas à inverser la tendance. Le fait qu'il réussisse toujours à passer entre les mailles du filet m'a parfois agacée, c'était presque trop.

Cela ne m'a pas empêchée de me régaler une fois encore, et vu la surprise qui nous attend à la fin, je n'ai qu'un espoir, c'est qu'une suite soit bientôt au rendez-vous! J'ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures du duo Eva/Alexandre et de les découvrir parents!

lecture très agréable

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jeudi 17 novembre 2016

Throwback Thursday Livresque #3

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Il s'agit d'un nouveau rendez-vous qui a lieu sur le blog de BettieRose Books. Il s’agit de parler d’une lecture plus ancienne sur un thème en particulier.


Cette semaine, le thème est: sous la couette! Vaste thème, me direz-vous! De quoi allons-nous donc parler? D'un livre un peu osé? Pas de bol, ce n'est pas ma tasse de thé (haha oui le jeu de mots est pourri mais j'assume!). Ou alors d'un livre qui fait peur, ou encore d'un livre feel good ou d'un livre doudou, voire même d'un livre qui se passe en hiver?
Le choix est vaste donc, mais j'ai choisi de vous parler d'un livre cher à mon cœur, que j'ai déjà relu 3 fois (en VO comme en français), d'un livre doudou mais aussi d'une jolie histoire d'amour sur fond de trahison, de fantômes, et écrit par l'un de mes auteurs chouchous...




Il s'agit de La Dame en blanc, de Wilkie Collins!


Walter Hartright, un jeune professeur en art, vient de décrocher un poste à Limmeridge House dans le Cumberland. En chemin, il vient en aide à une belle et mystérieuse femme toute de blanc vêtue. Il apprend peu après qu'elle s'est échappée d'un asile. Mais lorsqu'il arrive à Limmeridge House, il s’aperçoit que sa nouvelle élève, la jeune Laura Fairlie, ressemble fort à la femme en blanc qu'il a déjà secourue...


J'ai découvert ce livre à la fac, en cours de traduction, et j'ai tellement adoré l'extrait étudié que dès la fin de ma journée de cours j'ai foncé au Furet du Nord me le procurer en VO. Depuis, je l'ai également acheté en français, et c'est le genre de roman qui continue de me serrer le cœur à chaque lecture, quand bien même j'en connais déjà l'histoire.
Ecrit par le père du roman policier, c'est une intrigue à tiroirs, dont il est aisé de deviner les tenants et aboutissements, mais dont pour ma part je n'ai pas réussi à me lasser. 
Basée sur les faux-semblants et les apparences, c'est une sordide machination qui se met en place contre miss Fairlie, qui a le malheur de ressembler à une jeune fille un peu simple échappée de l'asile
Le roman noir en était à ses balbutiements, mais pour ma part je trouve cette intrigue très réussie, j'adore le style de l'auteur, bref c'est un livre dont je ne pourrais pas me passer!