Un one shot en fantasy, c'est une chose tellement rare que quand ça arrive, mieux vaut en profiter! Quand en plus le titre me permet de compléter une nouvelle session du challenge chez Azilis, je dis doublement oui!
Lorsqu'il est attaqué par une horde d'hommes des bois et capturé par un
redoutable guerrier, Gwenvael comprend qu'il a franchi les portes d'un
autre monde. Et s'il n'avait pas toujours vécu à l'orphelinat? S'il
était Celui qu'ils attendaient tous?
Ce livre est une sacrée brique de 860 pages, pourtant je l'ai lu en quatre jours à peine. J'en avais lu plus d'un quart en à peine une journée, scotchée par la plume de l'auteur et par l'histoire qui se tissait sous mes yeux.
Gwenvael est un adolescent en apparence semblable aux autres, qui n'a jamais quitté l'orphelinat où il vit depuis toujours. A la suite de plusieurs cauchemars, il se réveille avec des traces de torture sur le corps, sans savoir qui les lui a infligées et pourquoi.
Mais arrive le moment où ces rêves le contraignent à quitter précipitamment l'établissement, avec pour seul conseil ces mystérieuses paroles prononcées par le directeur, lui enjoignant de retrouver une certaine Calypso.
Quand Gwenvael se retrouve prisonnier d'hommes étranges puis du redoutable guerrier Galahad, il comprend qu'il a basculé dans un autre monde: Jawahar...
J'avoue avoir passé un très bon moment en compagnie de ce livre. J'avais un peu peur au début en voyant le nombre de pages, mais au final je ne les ai (presque) pas vues défiler. Ce roman a pourtant quelques petits défauts, il y a aussi quelques longueurs, mais rien qui n'a su freiner ma lecture.
Commençons déjà par la mythologie mise en place: les Brûleurs d'étoiles, rien que ça, déjà, ça me donnait sacrément envie. Des enfants "orphelins" car nés non pas d'une homme et d'une femme mais d'une étoile, qui s'éteint quand naît le Brûleur pour se rallumer le jour de sa mort, je ne sais pas vous mais moi je trouve que ça en jette! Ajoutez à cela qu'ils possèdent certains pouvoirs et que leur peuple est opprimé par le roi des hommes, il n'en fallait pas plus pour qu'ils me plaisent!
Il est juste dommage que je me sois un peu perdue au milieu des autres créatures inventées par l'auteur, comme les Sans-Âmes, les Démombres et autres, à la fin je ne savais plus trop qui était qui et comment qui devenait qui en faisant quoi.
En fait, ma lecture s'est déroulée sans accrocs jusqu'à la moitié environ, puis il est vrai qu'après le rythme s'essouffle un peu et mon intérêt envers l'intrigue s'est un peu émoussé. Pour avoir lu quelques avis sur ce livre, je savais donc à quoi m'attendre. Alors oui, ce livre aurait clairement pu faire 150 pages de moins, oui à la fin on tourne un peu en rond, mais honnêtement ce n'est pas catastrophique.
Ce qui m'a plus dérangée, ce sont les changements qui interviennent chez notre héros, Gwenvael. Au début, c'est un jeune homme un peu effacé, il déteste les armes et la violence, et soudain le voilà qui tue froidement! Je veux bien que c'est un ado, qu'il se cherche (et nous fait doute sa petite crise au passage ^^) et que c'est la guerre, mais quand même!
Gwenvael est un héros très sympathique, mais il est parfois un peu trop tête à claques à mon goût et je trouve qu'il n'apprend pas assez de ses erreurs, il commet toujours les mêmes actes qui ont les mêmes conséquences, mais c'est pas grave, il recommence encore et encore...
Je trouve également que les personnages sont assez manichéens: les gentils sont gentils, et les méchants vraiment méchants, ce qui à mon avis leur enlève un peu de crédibilité. Gwenvael est le seul à naviguer en eaux troubles et à ne pas trop savoir de quel côté se ranger. Si au début il est clairement du côté de la Lumière, les Ténèbres le tentent aussi (ta ta ta tatata tatata...) et il a clairement du mal à faire un choix.
Sans doute est-ce dû aux attentes que beaucoup placent en lui, puisqu'il semble être celui que tout le monde attend, le fameux Orenda, celui qui décidera qui de la Lumière ou des Ténèbres règnera sur Jawahar.
Heureusement pour lui, Gwenvael peut compter sur la fameuse Calypso, qui n'est autre que son Mirage, soit la personnification animale de son cœur, une autre partie de lui-même, celle qui lui permet d'être enfin complet. J'ai adoré cette boule de poils ailée, avec Galahad, le guerrier qui prend en main l'éducation de notre héros, ce sont les personnages que j'ai clairement préférés.
Elle est un peu aussi la voix de sa conscience et de la raison, celle qui lui permet de dominer la colère qui parfois s'empare de lui et de tempérer ses ardeurs.
Je trouve par contre que pour ce qui est du Mirage, c'est un peu pompé sur les daemons de la trilogie A la croisée des mondes de Philip Pullman, mais ce n'est que mon avis!
De même, si ce livre est un très bon roman de fantasy, il reste tout de même assez classique, et le combat Lumière/Ténèbres n'est pas sans en rappeler d'autres que l'on a déjà pu lire ailleurs pour peu que l'on soit habitué aux lectures du genre.
Dernier petit point négatif: ce livre est ciblé jeunesse, mais j'ai trouvé que c'était assez sanglant tout de même par moments. C'est la guerre, on a droit à des scènes de bataille assez détaillées, personnellement je ne mettrais pas ce livre entre toutes les mains, certains pourraient être clairement choqués!
Bref, j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre, malgré les quelques points négatifs que j'ai pu relever durant ma lecture. Alors oui certaines choses ont un goût de déjà-vu, il y a parfois des longueurs, mais ça n'en reste pas moins un très bon roman de fantasy et d'initiation, même s'il n'est pas forcément à mettre entre les mains des plus jeunes.
Mais arrive le moment où ces rêves le contraignent à quitter précipitamment l'établissement, avec pour seul conseil ces mystérieuses paroles prononcées par le directeur, lui enjoignant de retrouver une certaine Calypso.
Quand Gwenvael se retrouve prisonnier d'hommes étranges puis du redoutable guerrier Galahad, il comprend qu'il a basculé dans un autre monde: Jawahar...
J'avoue avoir passé un très bon moment en compagnie de ce livre. J'avais un peu peur au début en voyant le nombre de pages, mais au final je ne les ai (presque) pas vues défiler. Ce roman a pourtant quelques petits défauts, il y a aussi quelques longueurs, mais rien qui n'a su freiner ma lecture.
Commençons déjà par la mythologie mise en place: les Brûleurs d'étoiles, rien que ça, déjà, ça me donnait sacrément envie. Des enfants "orphelins" car nés non pas d'une homme et d'une femme mais d'une étoile, qui s'éteint quand naît le Brûleur pour se rallumer le jour de sa mort, je ne sais pas vous mais moi je trouve que ça en jette! Ajoutez à cela qu'ils possèdent certains pouvoirs et que leur peuple est opprimé par le roi des hommes, il n'en fallait pas plus pour qu'ils me plaisent!
Il est juste dommage que je me sois un peu perdue au milieu des autres créatures inventées par l'auteur, comme les Sans-Âmes, les Démombres et autres, à la fin je ne savais plus trop qui était qui et comment qui devenait qui en faisant quoi.
En fait, ma lecture s'est déroulée sans accrocs jusqu'à la moitié environ, puis il est vrai qu'après le rythme s'essouffle un peu et mon intérêt envers l'intrigue s'est un peu émoussé. Pour avoir lu quelques avis sur ce livre, je savais donc à quoi m'attendre. Alors oui, ce livre aurait clairement pu faire 150 pages de moins, oui à la fin on tourne un peu en rond, mais honnêtement ce n'est pas catastrophique.
Ce qui m'a plus dérangée, ce sont les changements qui interviennent chez notre héros, Gwenvael. Au début, c'est un jeune homme un peu effacé, il déteste les armes et la violence, et soudain le voilà qui tue froidement! Je veux bien que c'est un ado, qu'il se cherche (et nous fait doute sa petite crise au passage ^^) et que c'est la guerre, mais quand même!
Gwenvael est un héros très sympathique, mais il est parfois un peu trop tête à claques à mon goût et je trouve qu'il n'apprend pas assez de ses erreurs, il commet toujours les mêmes actes qui ont les mêmes conséquences, mais c'est pas grave, il recommence encore et encore...
Je trouve également que les personnages sont assez manichéens: les gentils sont gentils, et les méchants vraiment méchants, ce qui à mon avis leur enlève un peu de crédibilité. Gwenvael est le seul à naviguer en eaux troubles et à ne pas trop savoir de quel côté se ranger. Si au début il est clairement du côté de la Lumière, les Ténèbres le tentent aussi (ta ta ta tatata tatata...) et il a clairement du mal à faire un choix.
Sans doute est-ce dû aux attentes que beaucoup placent en lui, puisqu'il semble être celui que tout le monde attend, le fameux Orenda, celui qui décidera qui de la Lumière ou des Ténèbres règnera sur Jawahar.
Heureusement pour lui, Gwenvael peut compter sur la fameuse Calypso, qui n'est autre que son Mirage, soit la personnification animale de son cœur, une autre partie de lui-même, celle qui lui permet d'être enfin complet. J'ai adoré cette boule de poils ailée, avec Galahad, le guerrier qui prend en main l'éducation de notre héros, ce sont les personnages que j'ai clairement préférés.
Elle est un peu aussi la voix de sa conscience et de la raison, celle qui lui permet de dominer la colère qui parfois s'empare de lui et de tempérer ses ardeurs.
Je trouve par contre que pour ce qui est du Mirage, c'est un peu pompé sur les daemons de la trilogie A la croisée des mondes de Philip Pullman, mais ce n'est que mon avis!
De même, si ce livre est un très bon roman de fantasy, il reste tout de même assez classique, et le combat Lumière/Ténèbres n'est pas sans en rappeler d'autres que l'on a déjà pu lire ailleurs pour peu que l'on soit habitué aux lectures du genre.
Dernier petit point négatif: ce livre est ciblé jeunesse, mais j'ai trouvé que c'était assez sanglant tout de même par moments. C'est la guerre, on a droit à des scènes de bataille assez détaillées, personnellement je ne mettrais pas ce livre entre toutes les mains, certains pourraient être clairement choqués!
Bref, j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre, malgré les quelques points négatifs que j'ai pu relever durant ma lecture. Alors oui certaines choses ont un goût de déjà-vu, il y a parfois des longueurs, mais ça n'en reste pas moins un très bon roman de fantasy et d'initiation, même s'il n'est pas forcément à mettre entre les mains des plus jeunes.
lecture très agréable
Ce livre a été lu dans le cadre du challenge "Un mot, des titres" chez Azilis.
Tous les billets pour cette session "Etoile" sont disponibles ici!
Cela pourraît être intéressant de le lire mais je ne sais pas trop. Les longueurs me font peur et surtout le genre qui n'est pas un de prédilection, pour moi :-/
RépondreSupprimerAh oui ce n'est peut-être pas le livre idéal pour toi alors :/
SupprimerCe livre est dans ma PAL mais j'avais plein d'autres étoiles à lire avant. C'est bien d'avoir un avis en demi-teinte, cela évite les déceptions pour les lecteurs suivants.
RépondreSupprimerOui c'est sûr :) bonne future lecture alors!
SupprimerJe suis presque du même avis que toi, j'ai beaucoup aimé ce livre mais c'est vrai q'il manque parfois d'originalité je trouve. Pour ma part je trouve que c'est un mélange entre la saga Eragon et A la croisée des mondes.
RépondreSupprimerVoilà c'est tout à fait ça :)
SupprimerJ'aime beaucoup la fantasy et je ne connaissais pas ce livre. Mais ce que tu as dis me tente alors je le met dans ma wishlist :)
RépondreSupprimerHaha j'aime jouer les vilaines tentatrices ^^
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