Est-ce
que le résumé de ce livre ne vend pas du rêve, hein? Franchement? En tout cas, il
m'en a vendu à moi, et associé à la très jolie couverture, ça a suffi à
me donner envie et à le demander lors d'une des Masses Critiques
de Babelio.
Mais maintenant, la question se pose de savoir si le contenu est hauteur du contenant, et là... Bah j'avoue que ça coince.
Cinq ans plus tôt, en plein milieu de la nuit, Rosa s’est dirigée vers la jetée, elle a plongé son regard dans le tourbillon de l'eau et a sauté. Brillante élève à Cambridge, la jeune femme venait tout juste de perdre son père... mais aussi de trouver le grand amour. Alors, pourquoi se suicider et renoncer à l’avenir heureux qui s'annonçait? C'est la question qui, depuis cinq ans, hante Jar, son ancien petit ami. Il ne peut pas s’empêcher de voir Rosa partout où il se trouve: un visage dans un train, une figure familière dans la foule… Au fond de lui-même, le jeune homme n’a jamais accepté la version officielle du drame,
d'autant que le corps de Rosa n'a jamais été retrouvé. Et puis, un jour, tout bascule. Il reçoit un mail: "Trouve-moi, Jar. Trouve-moi avant eux."...
J'ai failli abandonner ce livre une fois (péniblement) arrivée à la moitié. Il fait 400 pages, j'ai lu les 200 premières en 6 jours (!!!) et franchement je me suis ennuyée.
Nous avons ici une narration à deux voix: d'un côté nous suivons Jar, un jeune homme profondément affecté par le suicide de sa petite amie Rosa cinq ans auparavant. Sauf que Jar ne croit pas du tout que Rosa soit morte et il est prêt à tout pour prouver qu'elle est en vie, surtout que son corps n'a jamais été retrouvé. Et de l'autre, nous suivons Rosa par le biais de son journal intime, retrouvé crypté sur le disque dur de l'ordinateur de sa tante Amy.
Dès le départ, il y a des sauts dans le temps, sauf que j'ai vraiment eu du mal m'y retrouver, et surtout je me demandais quelle était l'utilité de ces flashbacks. Bref, j'étais vraiment dans le flou et je ne comprenais pas grand-chose.
Ce n'est qu'une fois que Jar entre en possession du journal de Rosa que l'on comprend que les sauts temporels correspondent aux pages dudit journal, pages que Jar récupère parfois dans le désordre au fur et à mesure de leur décryptage.
L'autre grande question, c'est pourquoi les autorités semblent en vouloir à Rosa. Il semble que les policiers cherchent à tout prix à mettre la main sur son journal, et qu'eux non plus ne la croient pas morte.
Tout cela ne fait que renforcer la conviction de Jar, cependant certains éléments viennent jeter le trouble sur cette histoire. Du coup, je ne savais plus quoi croire, entre Jar qui a du mal à faire son deuil et a des visions post-traumatiques où il croit voir Rosa partout et n'importe où, les éléments qui laissent à penser que Rosa est en vie et d'autres qui laissent croire que tout a été inventé.
Et c'est là qu'il y a un autre hic: à ce stade, pour moi je n'avais absolument pas l'impression d'être dans un thriller psychologique, mais plutôt dans un roman d'espionnage, qui plus est fort lent, et ce n'était clairement pas ce que je recherchais ni ce à quoi je m'attendais.
Du coup, je n'avais aucune envie de continuer. J'aime pourtant le genre de livres où il faut sans cesse démêler le vrai du faux, où les coupables ne le sont pas vraiment, où les apparences sont trompeuses, mais là il y avait un tel manque de rythme et j'avais tellement peu de choses auxquelles me raccrocher que vraiment ça ne me donnait pas envie.
Dernier point, et là ça m'horripile: les résumés de quatrième. C'est vrai quoi, celui-ci m'a vendu du rêve et n'a pas tenu ses promesses, donc ce serait sympa qu'on arrête de nous balancer des trucs qui nous font saliver (ok c'est le but recherché, un résumé moisi n'a jamais donné envie) mais qui au final arrivent super tard dans le livre (spoil bonjour!) ou même qui n'arrivent... jamais.
Ici c'est le cas du mail envoyé par Rosa: à aucun moment Jar ne reçoit ce fameux mail. Du moins, il en reçoit un, mais Rosa ne lance pas d'appel à l'aide désespéré. Elle demande à Jar de la retrouver à un endroit précis, mais voilà.
Donc si on pouvait éviter de nous prendre pour des truffes, ce serait sympa, merci.
Et là, arrive la deuxième partie de ce livre et avec elle un troisième narrateur. Cette nouvelle voix nous permet d'en apprendre plus, et au fur et à mesure que l'on avance, les pièces du puzzle commencent à se mettre en place. Enfin on avance, et j'ai envie de dire qu'il était temps!
Cette seconde partie m'a forcément davantage plu, d'ailleurs oui, à partir de là on peut dire que l'on est enfin en train de lire un thriller psychologique, et les 50 dernières pages m'ont franchement tenue en haleine. Dommage juste que sur 400 pages, il n'y en ait finalement que si peu qui vaillent le coup d'être lues!
Cette accélération donne envie (enfin!) d'en savoir plus, mais cela ne rattrape hélas pas le rythme extrêmement lent du début. Certes, la première partie est utile pour la mise en place de l'intrigue, et une fois que l'on a toutes les cartes en main on réalise que l'auteur ne s'est pas attardé sur certains détails pour rien. J'ai compris qu'il m'a volontairement laissée dans le flou pour mieux me surprendre, n'empêche que certains passages auraient pu être abrégés, cela aurait allégé le texte.
La révélation finale est bien trouvée, même si avec tous les indices on peut finalement plus ou moins deviner la vérité environ 50 pages avant.
Seulement, quand je lis un livre de 400 pages, ce n'est pas pour seulement en apprécier 50. Même si elles relèvent le niveau, j'ai tout de même eu l'impression de me faire avoir.
Ce n'est qu'une fois que Jar entre en possession du journal de Rosa que l'on comprend que les sauts temporels correspondent aux pages dudit journal, pages que Jar récupère parfois dans le désordre au fur et à mesure de leur décryptage.
L'autre grande question, c'est pourquoi les autorités semblent en vouloir à Rosa. Il semble que les policiers cherchent à tout prix à mettre la main sur son journal, et qu'eux non plus ne la croient pas morte.
Tout cela ne fait que renforcer la conviction de Jar, cependant certains éléments viennent jeter le trouble sur cette histoire. Du coup, je ne savais plus quoi croire, entre Jar qui a du mal à faire son deuil et a des visions post-traumatiques où il croit voir Rosa partout et n'importe où, les éléments qui laissent à penser que Rosa est en vie et d'autres qui laissent croire que tout a été inventé.
Et c'est là qu'il y a un autre hic: à ce stade, pour moi je n'avais absolument pas l'impression d'être dans un thriller psychologique, mais plutôt dans un roman d'espionnage, qui plus est fort lent, et ce n'était clairement pas ce que je recherchais ni ce à quoi je m'attendais.
Du coup, je n'avais aucune envie de continuer. J'aime pourtant le genre de livres où il faut sans cesse démêler le vrai du faux, où les coupables ne le sont pas vraiment, où les apparences sont trompeuses, mais là il y avait un tel manque de rythme et j'avais tellement peu de choses auxquelles me raccrocher que vraiment ça ne me donnait pas envie.
Dernier point, et là ça m'horripile: les résumés de quatrième. C'est vrai quoi, celui-ci m'a vendu du rêve et n'a pas tenu ses promesses, donc ce serait sympa qu'on arrête de nous balancer des trucs qui nous font saliver (ok c'est le but recherché, un résumé moisi n'a jamais donné envie) mais qui au final arrivent super tard dans le livre (spoil bonjour!) ou même qui n'arrivent... jamais.
Ici c'est le cas du mail envoyé par Rosa: à aucun moment Jar ne reçoit ce fameux mail. Du moins, il en reçoit un, mais Rosa ne lance pas d'appel à l'aide désespéré. Elle demande à Jar de la retrouver à un endroit précis, mais voilà.
Donc si on pouvait éviter de nous prendre pour des truffes, ce serait sympa, merci.
Et là, arrive la deuxième partie de ce livre et avec elle un troisième narrateur. Cette nouvelle voix nous permet d'en apprendre plus, et au fur et à mesure que l'on avance, les pièces du puzzle commencent à se mettre en place. Enfin on avance, et j'ai envie de dire qu'il était temps!
Cette seconde partie m'a forcément davantage plu, d'ailleurs oui, à partir de là on peut dire que l'on est enfin en train de lire un thriller psychologique, et les 50 dernières pages m'ont franchement tenue en haleine. Dommage juste que sur 400 pages, il n'y en ait finalement que si peu qui vaillent le coup d'être lues!
Cette accélération donne envie (enfin!) d'en savoir plus, mais cela ne rattrape hélas pas le rythme extrêmement lent du début. Certes, la première partie est utile pour la mise en place de l'intrigue, et une fois que l'on a toutes les cartes en main on réalise que l'auteur ne s'est pas attardé sur certains détails pour rien. J'ai compris qu'il m'a volontairement laissée dans le flou pour mieux me surprendre, n'empêche que certains passages auraient pu être abrégés, cela aurait allégé le texte.
La révélation finale est bien trouvée, même si avec tous les indices on peut finalement plus ou moins deviner la vérité environ 50 pages avant.
Seulement, quand je lis un livre de 400 pages, ce n'est pas pour seulement en apprécier 50. Même si elles relèvent le niveau, j'ai tout de même eu l'impression de me faire avoir.
lecture décevante
Encore merci à Babelio et à leur Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir ce livre!
Le résumé fait penser aux livres d'Harlan Coben.
RépondreSupprimerC'est vraiment dommage parce que le résumé était vraiment tentant !
RépondreSupprimerDommage. Du coup, je préfère passer mon tour.
RépondreSupprimer