Les neuf dragons fait partie des livres envoyés par ma super partenaire Sarah pour que je les lise en échange d'une chronique.
Si j'étais très enthousiaste à la lecture du résumé, malheureusement ça n'a pas duré: je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire...
L'inspecteur Harry Bosch mène l'enquête dans le quartier chinois de Los Angeles: le propriétaire d'une boutique de spiritueux a été assassiné, et très vite Bosch soupçonne une affaire de racket de la part des triades.
Préoccupé par cette affaire, il ne prend pas le temps de lire le message vidéo que lui a envoyé sa fille Maddie, 13 ans, qui vit à Hong Kong: il semblerait que les triades l'aient enlevée...
Bosch se prépare donc à partir pour la Chine: il retrouvera sa fille, ou mourra en essayant...
Je suis bien obligée d'avouer que je ressors déçue de ma lecture. Peut-être que j'en attendais trop, surtout après avoir lu le résumé très alléchant, je ne sais pas, mais je suis passée à côté de ce livre.
Déjà, j'ai trouvé le rythme très mou. On commence donc avec le meurtre de l'épicier chinois, la collecte d'indices, les bâtons que l'on met dans les roues de Bosch, le fils pas très clair de l'épicier... Tout cela prend un temps fou, et je me suis ennuyée.
Il faut attendre environ la moitié du livre pour que Bosch reçoive la fameuse vidéo de sa fille, et là enfin tout s'accélère, et j'avoue qu'à ce moment je commençais enfin à me réconcilier avec ma lecture. Pas de temps mort durant cette partie, tout s'enchaîne, les actions se succèdent.
Seulement voilà, là encore je ressors insatisfaite, car cette partie du livre, bien que rythmée et efficace, est assez invraisemblable: Harry Bosch réussit tout ce qu'il entreprend, retrouve sa fille avec une facilité déconcertante, il déchiffre sans mal les indices qu'il trouve sur son passage... Sur ce coup, Harry Bosch, c'est un peu McGyver: avec un trombone, il fait un tracteur... Bref, trop de facilité tue la facilité!
Niveau personnages, j'ai (heureusement) aimé Harry Bosch, même si j'ai eu l'impression d'avoir encore un "vieux" flic désabusé en guise de héros. J'avoue ne pas avoir lu les autres titres mettant en scène ce personnage, donc je ne peux pas dire si c'est l'atmosphère de ce roman qui m'a donné cette impression, ou si Harry est vraiment comme ça.
J'ai aimé son côté papa-en-apprentissage, ses difficultés avec sa fille Maddie, qu'au fond il connaît très peu, ses relations tendues avec sa femme Eleanor. J'ai aimé aussi son côté "d'abord je cogne et après je pose les questions", bah oui j'aime bien les types qui foncent dans le tas ^^
J'ai apprécié le personnage d'Eleanor, j'aurais aimé qu'elle soit plus fouillée, que ses relations avec Bosch soient plus approfondies. Mais il faut dire aussi que Les neuf dragons est le 15è tome d'une série consacrée à Bosch, donc il faudrait sûrement que je lise les 14 autres pour en apprendre un peu plus en ce qui concerne ces deux-là ^^
Maddie est une jeune fille attachante, une ado un peu paumée, comme on peut tous l'être à cet âge. Elle fait des erreurs, certaines ont des conséquences plus dramatiques que d'autres, mais dans l'ensemble j'ai apprécié ce personnage, avec ses failles et ses faiblesses.
J'ai tout de même apprécié la fin, qui rehausse un peu l'ensemble: c'est bien trouvé, même si à la lecture de certains détails on pouvait se douter de la tournure que pendraient certains évènements. J'avais deviné la vérité à propos de Maddie, mais pas de l'épicier chinois, et ça a été une bonne surprise.
En bref, une lecture dont j'attendais beaucoup (trop?), mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable...
lecture décevante
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