Cyril Massarotto est un auteur que j'aime beaucoup, ses livres sont toujours plein d'humour, de poésie et de tendresse. Je l'ai découvert par hasard avec Dieu est un pote à moi, aujourd'hui, grâce à la Masse Critique de Babelio, j'ai pu lire sa suite, Le petit mensonge de Dieu, et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai beaucoup aimé cette suite.
Nous avions quitté le narrateur de Dieu est un pote à moi au moment de sa mort. Nous le retrouvons quelques instants après, persuadé qu'il va disparaître dans le néant, ainsi que Dieu le lui a toujours dit.
Petit problème: Dieu lui a menti, il y a bien quelque chose après la mort...
Ni Paradis, ni Enfer, mais quelque chose à propos duquel il attend quelques explications...
Je dois avouer que ça a été un vrai plaisir que de retrouver Dieu et son meilleur pote. Même si j'ai lu le premier tome il y a quelques années, certains détails me sont facilement revenus en mémoire, c'est comme si j'avais quitté ces personnages hier.
Cyril Massarotto a un style toujours aussi fluide, poétique et facile à lire. J'ai vraiment eu du mal à poser mon livre une fois commencé, tant j'ai aimé suivre les péripéties de Dieu et de son meilleur ami. Comme avec chacun de ses romans, l'auteur distille toute une palette d'émotions, et nous fait passer du rire aux larmes (j'avoue que la scène de la lettre m'a vraiment émue).
Dans ce deuxième opus, nous suivons donc le narrateur quelques secondes après son décès, survenu à la toute fin du premier tome. Dieu lui a toujours affirmé qu'il n'y avait rien que le néant, or voilà notre narrateur face à son ami qui lui avoue lui avoir menti: il y a quelque chose après la mort. Et ce quelque chose, c'est le Jardin, un endroit luxuriant et de toute beauté.
La possibilité de partir définitivement est également offerte au narrateur: chacun peut quitter le Jardin de manière définitive dès qu'il en émet le souhait, et connaît ainsi la vraie fin de l'existence.
Seulement voilà, si ce Jardin a tout l'air d'un paradis, les choses ne sont pas aussi simples. Bien sûr, le fait d'être mort permet à notre narrateur de ne plus ressentir les petits tracas physiques du quotidien, comme la faim ou la fatigue, mais vivre dans le Jardin ne s'avérera pas aussi plaisant qu'il pourrait l'être au premier abord. Mais pourquoi, ça je ne vous le dirai pas! ^^
J’ai aimé découvrir les 3 pouvoirs offerts aux morts, la possibilité qui leur est offerte de changer le monde, et pas seulement en veillant sur leurs proches.
J'ai également aimé suivre les discussions entre Dieu et le narrateur, j'ai ri de leurs disputes, de leurs blagues. Bien sûr, les discussions sont un peu philosophiques ou moralisatrices, mais le ton reste toujours léger, ce qui fait que le discours n'est jamais ennuyeux. J'ai trouvé que les arguments de Dieu aussi bien que ceux du narrateur se tiennent, ils ont chacun leur point de vue, aussi défendables l'un que l'autre.
La seule chose qui m'empêche de classer ce roman en coup de cœur, c'est le côté parfois puéril et tête à claques du narrateur: il est contrarié, il s'ennuie, il veut partir, et hop Dieu vient le voir, lui expose son point de vue et du coup le narrateur change d'avis et accepte de rester.
Il y a toujours un petit truc qui l'empêche de partir, mais c'est aussi ça qui fait qu'on a envie de continuer la lecture: Dieu est le roi du cliffhanger, à chaque fois il lâche le petit détail qui titille notre curiosité, et hop nous voilà embarqués dans la suite de l'aventure.
Chapeau bas également pour la fin, qui est très bien trouvée. C'est une jolie conclusion, qui me convient parfaitement bien, et qui clôture joliment cette belle histoire.
lecture agréable
Encore merci à Babelio et à leur Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir ce livre!
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