Dans le genre histoire farfelue, voici un thriller un peu barré que j'ai
acheté un peu sur un coup de tête. Et j'avoue que Pocket a bien titillé ma curiosité, entre la
couverture que j'aime beaucoup et le résumé bien alléchant, entraperçus via un certain réseau social, il était
impossible que je passe à côté...
Au milieu de la nuit, deux hommes débarquent chez Sam et le jettent sur la banquette arrière d’une voiture, un sac de toile sur la tête, le canon d’un revolver contre la tempe. Samuel Marx a accumulé les dettes depuis son divorce, et l’ardoise a été rachetée par un dangereux mafieux. Mais Sam réussit à s’enfuir, et sa cavale le mène dans un village où débute l’étrange méprise... Pourquoi le pompiste l’appelle-t-il Vince? Et pourquoi cette jeune femme l’accueille-t-elle
chez elle et l’embrasse en croyant étreindre son mari?
Honnêtement, ce livre m'a un peu fait penser aux livres de cet auteur Anonyme, celui qui écrit des trucs un poil déjantés avec un Iroquois ou un Bourbon Kid (parmi tant d'autres). Flatteuse, la comparaison? Peut-être, oui, mais assurément juste. Ce livre est un peu fou, c'est un peu un OLNI, et si au début j'ai eu un peu de mal au final je ressors conquise par ce roman.
Au premier abord, j'ai trouvé que c'était assez vulgaire. Je ne dis pas que j'aime quand tout est châtié à l'excès, mais bon faut pas non plus pousser mémé. C'est également assez violent et glauque, et de tout cela ressort une sorte de folie, de psychédélisme qui ne nous quitte pas d'un bout à l'autre de ce livre.
Je me suis posé énormément de questions au sujet de Sam, me demandant pourquoi tout le monde le prenait pour Vince, pensant même qu'il souffrait d'amnésie ou de schizophrénie.
Parce que bon, Vince, ce n'est quand même pas un enfant de chœur, quand on avance dans le roman et qu'on en apprend plus à son sujet, honnêtement on se dit qu'il vaut mieux ne pas le rencontrer dans une ruelle sombre! Et là, on comprend mieux le côté aussi brutal et vulgaire choisi par l'auteur: plus le temps passe et plus Sam s'identifie à son nouveau lui, plus il comprend les choses, et plus on en apprend sur ce drôle d'alter ego.
Car autant Sam reste quand même raisonnable, autant Vince semble n'avoir aucune limite. Et le problème, c'est que Sam y prend goût...
Nous suivons également d'autres personnages dans ce livre, de Belinda la prostituée au Pendu chargé de récupérer la dette de Sam, de la douce Anna, épouse de Vince, au flic amateur de beignets, il y en a pour tous les goûts, et j'avoue qu'au départ j'étais assez perdue.
Petit à petit, les pièces du puzzle s'emboîtent, on s'aperçoit que Vince et Sam sont tous les deux en dette vis-à-vis de la même personne, mais alors: pourquoi est-ce que personne ne sait les différencier, pourquoi Vince fait-il semblant d'être un autre, pourquoi Belinda a-t-elle aussi peur de lui et pourquoi Anna ne reconnaît-elle pas son mari?
Et quand arrive le dénouement, on se dit qu'on aurait dû le voir venir dès le début, mais pour ma part je me suis laissée embobiner et cela ne m'a pas dérangée. Certes, Vince est odieux, mais ce qu'il fait pour sa femme reste touchant. Je ne le cautionne pas, mais il n'empêche que je ressens quand même de la pitié pour ce pauvre gars un peu (beaucoup) paumé. C'est cash, c'est glauque, c'est violent et malsain, et pourtant au final, qu'est-ce que c'était bon!
Car autant Sam reste quand même raisonnable, autant Vince semble n'avoir aucune limite. Et le problème, c'est que Sam y prend goût...
Nous suivons également d'autres personnages dans ce livre, de Belinda la prostituée au Pendu chargé de récupérer la dette de Sam, de la douce Anna, épouse de Vince, au flic amateur de beignets, il y en a pour tous les goûts, et j'avoue qu'au départ j'étais assez perdue.
Petit à petit, les pièces du puzzle s'emboîtent, on s'aperçoit que Vince et Sam sont tous les deux en dette vis-à-vis de la même personne, mais alors: pourquoi est-ce que personne ne sait les différencier, pourquoi Vince fait-il semblant d'être un autre, pourquoi Belinda a-t-elle aussi peur de lui et pourquoi Anna ne reconnaît-elle pas son mari?
Et quand arrive le dénouement, on se dit qu'on aurait dû le voir venir dès le début, mais pour ma part je me suis laissée embobiner et cela ne m'a pas dérangée. Certes, Vince est odieux, mais ce qu'il fait pour sa femme reste touchant. Je ne le cautionne pas, mais il n'empêche que je ressens quand même de la pitié pour ce pauvre gars un peu (beaucoup) paumé. C'est cash, c'est glauque, c'est violent et malsain, et pourtant au final, qu'est-ce que c'était bon!
lecture agréable
Même si ce n'est pas mon genre, ce livre m'intrigue tout de même ^^
RépondreSupprimerLaisse-toi tenter, je pense que tu pourrais apprécier ^^
SupprimerTu m'intrigues ! Pourtant, je n'aime pas vraiment la vulgarité dans les romans (un peu, ça va, mais pas à toutes les pages ...). À voir :)
RépondreSupprimerJe pense qu'il pourrait te plaire :)
SupprimerMerci pour la découverte ! Il me tente bien :)
RépondreSupprimerAvec plaisir :)
SupprimerC'est très intriguant. Il a l'air fascinant ! Je note dans la WL :D
RépondreSupprimerOui, c'est ça! :)
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