Le titre de ce livre est la première chose à m'avoir interpellée, suivie de près par la très belle couverture. J'en avais déjà vaguement entendu parler, le fait qu'il soit disponible sur NetGalley a fini de me convaincre...
Bill Herrington est un homme heureux. La cinquantaine approchant, il a une femme qu'il adore, deux filles aimantes, et un poste de professeur de littérature dans une prestigieuse école préparatoire. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... jusqu'au jour où il trouve dans son casier l'exemplaire d'un roman à sensation publié par un mystérieux inconnu: Richard Philip Kirkpatrick. Pas de quoi chambouler le professeur Herrington. À un détail près: ce roman raconte une histoire vraie. L'histoire d'un crime dont Bill était persuadé que personne n'en avait jamais eu connaissance. C'est du moins ce qu'il a toujours cru. Ce livre étrange va bientôt envahir l'existence de Bill et tout contaminer autour de lui à la façon d'un virus. Sa vie paisible et confortable, ainsi que son équilibre psychologique, vont vite menacer de voler en éclats sous l'effet dévastateur de ce roman vengeur qui a réveillé tous les fantômes du passé.
Je tiens une nouvelle fois à remercier le réseau francophone NetGalley et les éditions Préludes pour m'avoir permis de lire ce livre en avant-première.
Le thème de la culpabilité est toujours intéressant à lire, j'aime voir l'impact que cela peut avoir sur le personnage du livre, sur sa vie, sa famille, surtout quand en plus il se croyait parfaitement à l'abri.
Ici, tout commence avec ce roman policier que va recevoir Bill Herrington, professeur de littérature. Sauf que Bill a une très haute idée de ce qu'est (selon lui) la "vraie" littérature, et il est donc hors de question qu'il ouvre ce livre, qu'il juge forcément médiocre.
Mais voilà qu'Alan, une nouvelle étudiante, va tomber par hasard dessus, décider de le lire, et tomber sous son charme. Lorsqu'elle lui résume le livre, Bill tombe des nues: il s'agit là du récit de sa dernière soirée étudiante, quand il est parti avec sa bande d'amis sur une petite île. Il y avait de l'alcool, ils étaient tous bourrés, et la soirée a tourné au drame.
A partir de ce postulat assez commun, l'auteur tisse lentement sa toile autour de Bill, qui se retrouve rapidement pieds et poings liés puisque le roman atterrit chez ses parents et ses amis. Bill en trouvera même un exemplaire destiné à sa femme, posé bien en évidence sur la table de sa cuisine.
Rapidement, on se demande qui peut bien être ce Kirkpatrick et ce qu'il peut bien vouloir à Bill. Vu son âge, il est impossible qu'il ait assisté à la soirée sur l'île, donc qui peut lui avoir raconté ce qu'il s'est passé? Bill est coincé, il ne peut pas dire la vérité sans avouer qu'il est mêlé à cette histoire et cette hypothèse est juste impensable.
Nous comprenons très vite qu'il s'agit d'une histoire de vengeance, mais si ce n'est pas Kirkpatrick, alors qui est derrière tout cela?
J'avoue m'être posé tout un tas de questions, avoir soupçonné un peu tout le monde, pour enfin découvrir la vérité quelques pages avant qu'elle me soit révélée. Je ne m'attendais pas à ce que cette personne soit coupable, ses explications m'ont parues un peu bancales, mais ma foi pourquoi pas.
Par contre, j'avoue avoir trouvé le temps un peu long quand Kirkpatrick et Bill se rencontrent, je trouvais qu'on tournait un peu en rond.
En même temps, Bill n'est pas un personnage foncièrement intéressant, il est un peu mou et même antipathique par moments. Je l'ai trouvé très égoïste et centré sur lui-même, c'est un lâche qui ne s'assume pas et qui s'étonne que ses actes puissent avoir des conséquence plus de vingt ans après.
En fait, je crois que ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est son ambiance glauque et malsaine. Il y a de la rancœur, des non-dits, des secrets, et tout cela vient petit à petit fragiliser l'équilibre et la vie de Bill. La culpabilité le ronge peu à peu à la manière d'un acide, et il prend conscience que ses actes ont tous des conséquences, même plus de vingt ans après.
Au final, j'ai beaucoup aimé ce roman, surtout la première partie où le suspense monte crescendo alors que la deuxième, elle, est un peu plus plan-plan.
Une bonne lecture donc, surtout grâce à son atmosphère!
Bill Herrington est un homme heureux. La cinquantaine approchant, il a une femme qu'il adore, deux filles aimantes, et un poste de professeur de littérature dans une prestigieuse école préparatoire. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... jusqu'au jour où il trouve dans son casier l'exemplaire d'un roman à sensation publié par un mystérieux inconnu: Richard Philip Kirkpatrick. Pas de quoi chambouler le professeur Herrington. À un détail près: ce roman raconte une histoire vraie. L'histoire d'un crime dont Bill était persuadé que personne n'en avait jamais eu connaissance. C'est du moins ce qu'il a toujours cru. Ce livre étrange va bientôt envahir l'existence de Bill et tout contaminer autour de lui à la façon d'un virus. Sa vie paisible et confortable, ainsi que son équilibre psychologique, vont vite menacer de voler en éclats sous l'effet dévastateur de ce roman vengeur qui a réveillé tous les fantômes du passé.
Je tiens une nouvelle fois à remercier le réseau francophone NetGalley et les éditions Préludes pour m'avoir permis de lire ce livre en avant-première.
Le thème de la culpabilité est toujours intéressant à lire, j'aime voir l'impact que cela peut avoir sur le personnage du livre, sur sa vie, sa famille, surtout quand en plus il se croyait parfaitement à l'abri.
Ici, tout commence avec ce roman policier que va recevoir Bill Herrington, professeur de littérature. Sauf que Bill a une très haute idée de ce qu'est (selon lui) la "vraie" littérature, et il est donc hors de question qu'il ouvre ce livre, qu'il juge forcément médiocre.
Mais voilà qu'Alan, une nouvelle étudiante, va tomber par hasard dessus, décider de le lire, et tomber sous son charme. Lorsqu'elle lui résume le livre, Bill tombe des nues: il s'agit là du récit de sa dernière soirée étudiante, quand il est parti avec sa bande d'amis sur une petite île. Il y avait de l'alcool, ils étaient tous bourrés, et la soirée a tourné au drame.
A partir de ce postulat assez commun, l'auteur tisse lentement sa toile autour de Bill, qui se retrouve rapidement pieds et poings liés puisque le roman atterrit chez ses parents et ses amis. Bill en trouvera même un exemplaire destiné à sa femme, posé bien en évidence sur la table de sa cuisine.
Rapidement, on se demande qui peut bien être ce Kirkpatrick et ce qu'il peut bien vouloir à Bill. Vu son âge, il est impossible qu'il ait assisté à la soirée sur l'île, donc qui peut lui avoir raconté ce qu'il s'est passé? Bill est coincé, il ne peut pas dire la vérité sans avouer qu'il est mêlé à cette histoire et cette hypothèse est juste impensable.
Nous comprenons très vite qu'il s'agit d'une histoire de vengeance, mais si ce n'est pas Kirkpatrick, alors qui est derrière tout cela?
J'avoue m'être posé tout un tas de questions, avoir soupçonné un peu tout le monde, pour enfin découvrir la vérité quelques pages avant qu'elle me soit révélée. Je ne m'attendais pas à ce que cette personne soit coupable, ses explications m'ont parues un peu bancales, mais ma foi pourquoi pas.
Par contre, j'avoue avoir trouvé le temps un peu long quand Kirkpatrick et Bill se rencontrent, je trouvais qu'on tournait un peu en rond.
En même temps, Bill n'est pas un personnage foncièrement intéressant, il est un peu mou et même antipathique par moments. Je l'ai trouvé très égoïste et centré sur lui-même, c'est un lâche qui ne s'assume pas et qui s'étonne que ses actes puissent avoir des conséquence plus de vingt ans après.
En fait, je crois que ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est son ambiance glauque et malsaine. Il y a de la rancœur, des non-dits, des secrets, et tout cela vient petit à petit fragiliser l'équilibre et la vie de Bill. La culpabilité le ronge peu à peu à la manière d'un acide, et il prend conscience que ses actes ont tous des conséquences, même plus de vingt ans après.
Au final, j'ai beaucoup aimé ce roman, surtout la première partie où le suspense monte crescendo alors que la deuxième, elle, est un peu plus plan-plan.
Une bonne lecture donc, surtout grâce à son atmosphère!
Cette lecture pourrait être sympa alors pourquoi pas ? :)
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