mercredi 7 août 2013

Le Mage de la Montagne d'Or

Une fois encore, je tiens à remercier les Editions Artalys pour leur confiance, et pour cette nouvelle lecture.

Le mage Wärsani se présente à la cour d'Yssourak, souverain du royaume du Tourpana, et enlève sa favorite. Quelques jours plus tard, une jeune femme d'une beauté à couper le souffle se présente à son tour, afin de prévenir Yssourak qu'un grand malheur, causé par Wärsani, se prépare à frapper son royaume.

La jeune femme se nomme Astarya, elle est la fille du mage, et elle prétend vouloir protéger le Tourpana. Mais si l'offre est alléchante, Yssourak peut-il vraiment se fier à elle? Est-elle vraiment leur alliée, ou se prépare-t-elle au contraire à livrer le royaume à son père?

Ce roman a été une lecture sympa, et pourtant il m'aura fallu un mois pour en venir à bout. J'ai même failli le poser pour de bon à plusieurs reprises, mais je me suis accrochée: j'ai toujours du mal à abandonner un roman, car l'auteur se donne du mal et croit à son histoire, et le moins que je puisse faire c'est de respecter son œuvre, et tenter de la lire jusqu'au bout. Je pense que je suis malheureusement passée totalement à côté de l'histoire, le voyage au Tourpana s'est hélas déroulé sans moi...

Ce livre a pourtant beaucoup à offrir: de l'exotisme (au tout début, ce livre m'a même fait penser à un conte oriental, style Les mille et une nuits ^^), des personnages complexes et bien travaillés, une histoire pleine de rebondissements, mais je ne sais pas, je n'ai pas accroché...

J'ai déjà eu du mal à entrer dans l'histoire. J'étais un peu perdue entre les différents personnages (peut-être est-ce dû à l'originalité des noms?) et j'avoue qu'un petit récapitulatif aurait été le bienvenu, ainsi qu'une carte du monde crée par l'auteur. J'ai eu un peu de mal à me l'imaginer, et le voir couché sur papier m'aurait sans doute aidée à en prendre plus exactement la mesure...
En fait, je n'ai commencé à accrocher qu'au moment où Kanashka réussit à s'enfuir de la montagne... J'ai eu l'impression que l'histoire débutait vraiment à partir de ce moment-là, et j'ai eu moins de difficultés à suivre les aventures des personnages.

Le style de l'auteur est pourtant fluide et facile à lire. Je pense honnêtement que ce livre aurait pu être un très bon page turner s'il n'y avait parfois quelques maladresses et des dialogues un peu lourds.

Ce que j'ai apprécié par-dessus tout, c'est l'apparente facilité avec laquelle Alexandre Lévine a réussi à forger son monde de toutes pièces. On pourrait presque croire que le Tourpana existe, caché quelque part au fin fond d'un désert, oublié des cartes et des étrangers...
J'ai aimé sa façon de réécrire la mythologie (pour ma part, j'y ai vu un joli clin d’œil à Zeus et aux Titans), pour mieux se l'approprier et créer sa propre Olympe.

J'ai également eu du mal à m'attacher aux personnages. Je n'ai pas apprécié Kanashka, je l'ai trouvée trop égoïste, et bien sûr j'ai détesté Wärsani, comme tout bon méchant qui se respecte!
Seule Astarya a réussi à m'émouvoir, même si je n'ai pas forcément été convaincue par ses pouvoirs de métamorphose: il y en avait trop à mon goût! Je sais en tout cas qu'à sa place je ne me sentirais à ma place nulle part, tout comme elle en fait!
Un petit mot sur la fin: j'avoue qu'elle m'a frustrée! Faire subir un tel sort à Astarya, j'ai trouvé cela injuste et cruel, un vrai crève-cœur...

En bref, il s'agit là d'un bon roman, qui ne m'a hélas pas fait voyager, et qui à mon sens ne tient pas toutes ses promesses: dommage, car l'idée de départ était très bonne!

lecture sympa, mais...

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