Je voulais lire ce roman depuis un petit bout de temps déjà, et il aura fallu le LDPA pour que je me décide à le sortir de ma PAL... Merci à Alhoa de l'avoir inclus parmi ses 3 choix :)
Une île boisée au large de Seattle...
Une île boisée au large de Seattle...
"Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite:
ce n'est pas une histoire banale. Ça non. C'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire..."
ce n'est pas une histoire banale. Ça non. C'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire..."
Quand j'ai commencé ce livre, j'avoue que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre: il faut dire que pour le coup, le résumé en dévoile très peu, voire même rien du tout sur l'intrigue! Le tout début m'a laissée perplexe, je n'y comprenais pas grand chose et je dois dire que j'avais un peu peur pour la suite. Bien évidemment, une fois qu'on a terminé le livre ce prologue paraît limpide, puisqu'on a toutes les cartes en main, mais au début, euh...
Nous suivons donc Henry, un adolescent élevé par un couple de lesbiennes sur Glass Island. Au début du livre, il se dispute avec sa petite amie Naomi sur le ferry car celle-ci veut le quitter. Les paroles de cette dernière sont étranges ("je sais qui tu es"), elle est quasiment hystérique, on sent qu'elle a peur, mais impossible de savoir de quoi.
Le lendemain, on retrouve le corps sans vie de Naomi sur une plage de l'île, et Henry devient le suspect numéro 1, car les caméras du ferry ont filmé leur dispute de la veille.
Avec ses amis, Henry décide donc de mener l'enquête afin de savoir qui a bien pu assassiner Naomi...
A partir de là, le récit décolle vraiment, les rebondissements s'enchaînent. En fait, nous suivons deux enquêtes bien distinctes: d'un côté, Henry et ses amis cherchent qui peut être le meurtrier de Naomi; de l'autre, un riche homme d'affaires, Grant Augustine, qui recherche son fils perdu. Les deux affaires vont bien évidemment se croiser, les pistes se multiplient, des détails qui en apparence n'ont rien à voir avec l'une ou l'autre affaire finissent par trouver tout leur sens, bref Bernard Minier sème le doute et n'épargne rien à ses personnages.
Certes, ce roman est très différent de ce que j'ai déjà lu de l'auteur, rien à voir avec Glacé ou Le cercle, mais finalement Une putain d'histoire se laisse lire et se révèle très agréable.
J'ai bien sûr été très étonnée par le choix de la narration, à la première personne lorsqu'il s'agit d'Henry ou d'un point de vue externe pour Augustine ou les autres personnages, et plus étonnée encore en voyant que le héros de ce roman est un ado de seize ans.
Par contre, la météo joue un rôle toujours aussi important: ici, la pluie tombe sans discontinuer, orage, tempête et mer déchaînée sont de la partie, les éléments se liguent contre les personnages et rendent l'atmosphère encore plus angoissante. Les îles ne sont pas en reste, Glass Island m'a un peu fichu les chocottes, une chose est sûre, vivre sur l'archipel, très peu pour moi! ^^
Niveau personnages, j'ai beaucoup apprécié Henry, j'ai trouvé cet adolescent très mûr pour son âge, même s'il a parfois des réactions insensées, quant à Charlie, son meilleur ami, il m'a souvent fait sourire.
Je me suis posé pas mal de questions au sujet de Naomi, certaines révélations faites à son sujet ont titillé ma curiosité, tout comme les secrets qui semblent entourer Liv et France, les mamans d'Henry.
Quant à Jay, c'est vraiment le personnage que j'ai préféré. Au début, je l'ai trouvé froid et antipathique, mais peu à peu j'ai compris qu'il allait occuper une position centrale dans le récit. Il est méthodique, calculateur, il ne fait quasiment aucune erreur, bref le bras droit d'Augustine est un élément crucial dont il lui est impossible de se passer.
Dernier et non des moindres bons points: la fin. J'avoue que je n'avais rien vu venir, pourtant Bernard Minier nous lance régulièrement des indices, mais je me suis fait avoir en beauté! Bon en même temps, je ne suis pas la reine des déductions ^^'
En tout cas, c'est très malin et très bien trouvé, pour ma part je l'ai trouvée très bonne, chacun a le sort qu'il mérite, bref à rien à redire!
L'auteur sort des sentiers battus avec ce livre, s'éloignant de son registre habituel et de son personnage fétiche Martin Servaz pour nous servir une histoire suffisamment alambiquée pour nous tenir en haleine du début à la fin.
Bref une chose est sûre, Une putain d'histoire porte bien son nom!
Certes, ce roman est très différent de ce que j'ai déjà lu de l'auteur, rien à voir avec Glacé ou Le cercle, mais finalement Une putain d'histoire se laisse lire et se révèle très agréable.
J'ai bien sûr été très étonnée par le choix de la narration, à la première personne lorsqu'il s'agit d'Henry ou d'un point de vue externe pour Augustine ou les autres personnages, et plus étonnée encore en voyant que le héros de ce roman est un ado de seize ans.
Par contre, la météo joue un rôle toujours aussi important: ici, la pluie tombe sans discontinuer, orage, tempête et mer déchaînée sont de la partie, les éléments se liguent contre les personnages et rendent l'atmosphère encore plus angoissante. Les îles ne sont pas en reste, Glass Island m'a un peu fichu les chocottes, une chose est sûre, vivre sur l'archipel, très peu pour moi! ^^
Niveau personnages, j'ai beaucoup apprécié Henry, j'ai trouvé cet adolescent très mûr pour son âge, même s'il a parfois des réactions insensées, quant à Charlie, son meilleur ami, il m'a souvent fait sourire.
Je me suis posé pas mal de questions au sujet de Naomi, certaines révélations faites à son sujet ont titillé ma curiosité, tout comme les secrets qui semblent entourer Liv et France, les mamans d'Henry.
Quant à Jay, c'est vraiment le personnage que j'ai préféré. Au début, je l'ai trouvé froid et antipathique, mais peu à peu j'ai compris qu'il allait occuper une position centrale dans le récit. Il est méthodique, calculateur, il ne fait quasiment aucune erreur, bref le bras droit d'Augustine est un élément crucial dont il lui est impossible de se passer.
Dernier et non des moindres bons points: la fin. J'avoue que je n'avais rien vu venir, pourtant Bernard Minier nous lance régulièrement des indices, mais je me suis fait avoir en beauté! Bon en même temps, je ne suis pas la reine des déductions ^^'
En tout cas, c'est très malin et très bien trouvé, pour ma part je l'ai trouvée très bonne, chacun a le sort qu'il mérite, bref à rien à redire!
L'auteur sort des sentiers battus avec ce livre, s'éloignant de son registre habituel et de son personnage fétiche Martin Servaz pour nous servir une histoire suffisamment alambiquée pour nous tenir en haleine du début à la fin.
Bref une chose est sûre, Une putain d'histoire porte bien son nom!
lecture très agréable
J'ai participé à ce challenge en duo avec Alhoa Livres. Pour découvrir le livre qu'elle a lu, c'est par ici!
J'avais déjà lu des avis positifs sur ce livre mais là ça me donne vraiment envie.
RépondreSupprimerMerci.
Je t'en prie, avec plaisir :)
SupprimerAhhhhh ! Ta chronique me donne encore plus envie de le lire ;) Contente qu'il t'a plus :)
RépondreSupprimerHaha ya plus qu'à! ^^ contente de voir que le tien t'a plu aussi ;)
SupprimerCa me tente énormément !
RépondreSupprimerMission réussie alors ^^
SupprimerJe ne connaissais pas ce roman mais j'ai vraiment envie de le lire après ta chronique :)
RépondreSupprimerAlors j'espère qu'il te plaira :)
SupprimerC'est un super bon livre !! :D
RépondreSupprimerCa c'est clair! :)
SupprimerJ'avais beaucoup aimé Le cercle et Glacé, tu me donnes bien envie de découvrir ce livre de cet auteur :)
RépondreSupprimerC'est différent de ces deux-là, et au final après un petit moment de surprise quant au choix de narration c'est vraiment top, je te le conseille je suis sûre que tu l'apprécierais aussi :)
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