lundi 13 avril 2015

Snow Queen

L'avantage avec Babelio et leur Masse Critique, c'est que cela me permet de lire des livres vers lesquels je ne me serais pas tournée en temps normal. Et s'il est possible de découvrir de véritables pépites, parfois c'est malheureusement l'inverse qui se produit...

Un soir de novembre, alors qu'en pleine déprime amoureuse il traverse Central Park, Barrett est témoin d'une lumière mystérieuse, un moment fugace de beauté pure, un instant suspendu, comme si quelqu'un, quelque part, le regardait avec bienveillance. 
Une lumière qui lui évoque son frère, Tyler, cocaïnomane, musicien talentueux qui n'a jamais percé ; Beth, la fiancée de Tyler, qui se meurt d'un cancer ; Liz, leur amie commune, leur presque mère. Une lumière qui illumine aussi ses propres failles, ses ambitions ratées, ses amours déçues. Une lumière comme une manifestation du sublime. Comme l'amour qui, malgré tout, unit ces êtres blessés. Ou le rappel que, si le temps passe et les rêves aussi, reste la tendresse...

Je suis totalement passée à côté de ce roman. Jamais 276 pages ne m'auront parues aussi longues, presque insurmontables, et j'ai vraiment dû me forcer pour en venir à bout alors que j'avais juste envie de poser ce roman pour ne plus le reprendre.

Tout le livre est centré sur les personnages, leurs relations, et leur évolution. Le problème, c'est que je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, pas même à Beth, la pauvre fiancée qui se meurt d'un cancer. Rien. Nada.
D'un bout à l'autre, je suis restée extérieure à l'histoire, l'auteur n'a pas réussi à m'embarquer.

L'écriture est belle, poétique, et pourtant elle m'a donné du fil à retordre. Certaines phrases sont très longues, coupées de digressions. Je m'y suis souvent perdue, m'obligeant ainsi à relire la même phrase pour la comprendre. Et ça, je n'aime pas, ça me tape vite sur les nerfs.
J'ai trouvé le style assez hermétique, il est difficile de se plonger dans ce livre et je pense que c'est aussi ça qui fait que je suis restée totalement en-dehors de l'histoire.
Ajoutez à cela une fin qui pour moi n'en est pas une, et vous aurez là toute l'étendue de ma frustration.

Je pense qu'en fait Michael Cunningham n'est pas un auteur fait pour moi, et si au départ je pensais me plonger dans Les heures (dont a été tiré le film avec la sublime Nicole Kidman) ce livre-ci aura tellement eu l'effet d'une douche froide qu'au final je vais passer mon tour.

Bref, un livre dont j'attendais beaucoup et avec lequel je ne me suis finalement pas trouvée.

 lecture décevante

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Encore merci à Babelio et à leur Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir ce livre!

Merci également aux Editions Belfond pour cet envoi!


6 commentaires:

  1. Mince.... Par contre quel courage d'avoir tenu jusqu'au bout. moi lorsque je n'accroche pas j'arrête tout!

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    1. Je n'ai tenu que parce que c'était pour la masse critique, sinon oui j'aurais abandonné sans hésiter ^^

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  2. oh dommage, j'aimerais beaucoup le lire, j'espère qu'il me plaira plus qu'à toi :)

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  3. Oups, dommage!!! Ca arrive! Pourtant le titre et le résumé étaient plutôt prometteurs...

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